Pelote: Un beau printemps pour la « cerise »
Prochainement, le trophée Atharri à joko berri fera encore déplacer la grande foule à Itxassou. PHOTO ARCHIVES J. B.
Fort de ses 120 licenciés, le club Itsasuarrak d’Itxassou ne faiblit pas sur le front d’activités plurielles
Au pied du Mont Artzamendi, la pelote reste bien au coeur des activités sportives du village dit « de la cerise ». Dans les quatre-murs du Pays basque, on peut en effet régulièrement croiser, ici un jeune maniste, là un duo féminin paleton en main… Sans parler des écoles de pelote qui n’ont jamais cessé de fonctionner. Avec une quarantaine d’équipes engagées cet hiver, pas de temps morts sur le front de l’implication, ce malgré des migrations forcées, faute d’aire de jeu dédiée. Exemple particulièrement révélateur de ce dynamisme perpétuel, le trophée Atharri, à main nue joko-berri, qui verra sa 16e édition se dérouler, aux plus belles heures du printemps (30 avril, 7 et 9 mai). « C’est un événement particulièrement essentiel pour le club, à la fois rassembleur pour le village et dont les recettes nous permettent d’assurer notre fonctionnement à l’année », confirme Pierre Ducassou, l’une des chevilles ouvrière de l’événement.
Surprise du chef ?
Pour mettre en place un tel rendez- vous, ce ne sont pas moins de deux semi-remorques qui sont acheminés des Landes, puisque la structure amovible du maniste- restaurateur Christophe Dardy, est également utilisée à Saubrigues, pour le tournoi international annuel. « On a été livrés samedi dernier et il nous faut à peine deux heures avec une dizaine de personnes, pour monter la quinzaine d’éléments qui la constitue. Dans un souci d’innovation, cette année, on aura peut-être une sacrée surprise avec un invité de renom… Mais rien n’est encore fait ! », esquisse l’aîné des Ducassou, lequel sera bien le premier supporteur de son emblématique frère Baptiste, locomotive du club et grand favori pour le titre en individuel, dimanche prochain à Hasparren-Berria. Outre la réhabilitation de la place et de son reluisant frontonécrin en place libre, le trinquet Balaki semble également promis à une heureuse résurrection. Bref, à Itxassou, la pelote claque plus que jamais. Symbole fort de l’attachement d’un village, à l’un de ses indéniables fleurons.
Bizia
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