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La liste Herriari dévoilée

Le candidat Mikel Hiribarren, à gauche, a exprimé en euskara l’engagement en faveur du village. Photo J. M.

Vendredi, la liste abertzale Herriari présentait son programme, dans la salle des associations, située près de la mairie. Mikel Hiribarren, paysan retraité, dirigeait les débats et était accompagné par les conseillers sortants Bernadette Borthury et Filipe Lascaray, et d’autres membres de la liste actuelle.

Il a expliqué la signification du nom Herriari, en indiquant que le suffixe « ari » veut dire proche, au service, à l’écoute des gens en voulant faire apparaître le basque.

Nicole Etchamendy a traité le volet environnement, alimentation et agriculture : panneaux voltaïques sur les bâtiments publics, liaisons douces, vélos électriques, jardins partagés intergénérationnels, forum de l’alimentation, priorité aux circuits courts, reforestation, filières bois et guide-animateur de montagne ont été évoqués.

Filipe Lascaray, après avoir évoqué l’artificialisation importante des terres sur la zone Errobi, affirmait : « Impensable de voir Itxassou sans agriculteurs. Le PLU n’est pas terminé. Le cabinet mandaté n’a pas été efficace, l’inventaire n’a pas été fait, tout sera refait dans l’ordre », s’ils sont élus.

Une maison solidaire

Bernadette Borthurry évoquait une démocratie participative qui permette à chacun de devenir acteur de la vie politique du village.

Un budget participatif, des consultations pour les grands projets, conseil des associations, commissions extra-municipales, boîte à suggestions faciliteront la participation des citoyens à la vie municipale.

Côté projets, on notera un budget du CCAS qui augmenterait, la création d’un centre de loisirs bilingue. Une maison solidaire comme lieu de rencontre, Trukaketen etxea, avec le soutien d’une coordinatrice bilingue, verraient le jour.

Mikel Hiribarren, après avoir rappelé que les trois écoles proposaient l’enseignement du basque, prévoit le poste d’un adjoint délégué à la langue basque, chargé de la formation et de l’utilisation.

Beñat Dagorret, collaborateur, présentait quant à lui la Charte européenne des langues régionales qui donne de nouveaux moyens politiques à l’emploi dans la vie publique.

Joseph Maya
www.sudouest.fr

 

Maire, « un gage de confiance »

Roger Gamoy, entouré de Vincent Bru et Max Brisson ainsi que des Itsasuar mis à l’honneur. Photo J. M.

Lors de la cérémonie des vœux, samedi dernier à la salle Sanoki d’Itxassou, le maire, Roger Gamoy, a tenu à témoigner sa profonde reconnaissance envers tous les élus dévoués qui l’ont accompagné durant ses trois mandats successifs ainsi qu’au personnel communal, « maillon essentiel d’un service public municipal de qualité ». Il a accompagné de tous ses vœux de réussite celui qui va prendre la relève : « La mission dont il va être investi représente une grande responsabilité, mais est aussi un gage de confiance qu’il ne devra jamais oublier. Je lui souhaite de s’épanouir dans ces fonctions autant que j’ai pu y trouver moi-même un véritable plaisir. »

Roger Gamoy s’est ensuite adressé à « tous ceux qui s’engagent et se mobilisent au sein des diverses associations, œuvrant pour dynamiser, animer, diversifier le village et entretenir le lien social contribuant au mieux vivre ensemble ».

Deux Itsasuar honorés

S’abstenant de tout bilan ou allusion prospective à deux mois des échéances électorales, comme de coutume, il a tenu à récompenser deux Itsasuar. Le premier, Baptiste Ducassou, vient de clôturer une année 2019 faste avec ses titres de champion de France et du monde. L’icône d’Itsasuarrak, référence en main nue trinquet et ambassadeur de sa commune, a reçu un panier garni.

La seconde personne, le plus Itsasuar des Urruñar, Jean-Claude Ayneto, mécanicien de métier, donne son temps à l’association Les Vieux Machins et répond présent avec une capacité d’organisation sans égale ; médaille du village pour lui et une composition florale pour son épouse Juliette.

Moment d’émotion enfin pour Roger Gamoy lorsque le député Vincent Bru et le sénateur Max Brisson lui ont rendu hommage.

Joseph Maya
www.sudouest.fr

 

Mathieu Larzabal se sent prêt à évoluer

 Les membres de la famille et de l’association se sont retrouvés pour la nouvelle année. Photo Atxik Mathieu

Mathieu Larzabal, rugbyman-pilotari prometteur, était victime d’une chute sur son lieu de travail, en octobre 2016. Charpentier, il tombait lourdement de six mètres, pour ne plus se relever.

Depuis, avec son entourage familial, le jeune homme a démarré une nouvelle vie, sur son fauteuil. Les aménagements de sa maison et de sa voiture lui permettent de continuer à vivre chez lui, tout prêt du mur à gauche Atharry. Ayant conservé toutes ses facultés intellectuelles, son quotidien est fait de rééducation, kinésithérapeute, ostéopathe, ergothérapeute et, récemment, piscine.

Chez lui, il dispose d’une table de verticalité et d’un MOTOmed pour travailler la récupération de ses membres. Il est conscient d’avoir beaucoup progressé et, surtout, qu’il le peut encore. Il communique grâce au téléphone et à l’ordinateur, certes lentement, en attendant un appareil à commandes vocales.

Son projet professionnel est en place : il veut entamer une formation de coach sportif – préparateur physique, à l’Académie des sports du Pays basque.

Mus et course de canard

Face à cette volonté, la lourdeur administrative lui apparaît pesante. Trois ans après son accident de travail, il n’a reçu aucune indemnisation. S’entendre dire qu’il est incapable de travailler et les retards administratifs minent par ailleurs son entourage.

Mais il reçoit du soutien. Notamment au sein de l’association Atxik Mathieu, Tiens le coup Mathieu. Dimanche, celle-ci a organisé son assemblée générale et fait le point sur les projets à venir pour le soutenir et essayer d’améliorer son quotidien, à travers des participations financières. Ainsi, se tiendront le tournoi de mus, le 15 février, à la salle Alzuyeta, ainsi que la course pédestre contre-la-montre, le 25 avril. Sans oublier la 2e édition de la course de canard, le 5 juillet, à Cambo, avant un ultime événement, en fin d’année.

Joseph Maya.
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