Roger Gamoy laisse la place de maire
Roger Gamoy a œuvré avec les maires voisins d’Errobi. Photo J. M.
Roger Gamoy, qui fêtera ses 79 ans début janvier, a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat de maire sur la commune d’Itxassou. Élu depuis 1983, deux mandats en tant que conseiller municipal, un mandat d’adjoint en compagnie de Pierre Iharour, il a poursuivi avec trois mandats de maire du village. Il a la satisfaction d’avoir été élu à chaque fois, au premier tour.
Durant ses différents mandats, il a eu l’opportunité de mener à bien différents projets. L’ancien hôtel Artzamendi est devenu l’espace d’évocation du village Ateka, avec l’installation d’un commerce, de six logements à l’étage et le développement de la salle Sanoki.
L’ancienne mairie abrite trois logements à loyer modéré, un local à destination du Centre communal d’action sociale (CCAS) ainsi qu’un local associatif. L’achat de la maison Harretxea a permis le développement d’un local commercial et de deusx logements avec un vaste parking en plein bourg. D’autres réalisations ont vu le jour. Du foncier a été acquis pour le développement d’un lotissement communal proposant 16 terrains, dont huit logements sociaux destinés à la location. Le programme Errementa a également développé du logement social.
La création de la crèche
L’extension de l’école publique et l’acquisition d’une parcelle de terrain dans ce périmètre pour la construction de l’ikastola et la réalisation à venir d’une salle polyvalente avec le déplacement de la bibliothèque sont un plus pour les enfants. L’acquisition de la propriété Leku Ona a permis la création de la crèche près du Conservatoire de la cerise. La rénovation du gaztetxe Goxoki et l’amélioration des salles de classe de la Gau Eskola ont été réalisées.
Le développement de la zone artisanale Errobi 2, un effort en termes de développement économique, des travaux de voirie, l’entrée du village, l’aménagement de la rue principale et le fronton constituent un ensemble attrayant.
Cependant, Roger Gamoy pointe le « raté » de l’opération de l’achat du trinquet, l’échec d’un projet qui allait dans le sens du bien commun et de la tradition.
Joseph Maya
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