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Itxassou, elles sensibilisent le public sur la place de l’autisme dans la société

autisme
Marion Cantalejo (en vert) et le groupe des éducatrices d’Etcharry s’engagent pour aider et informer sur l’autisme. © Crédit photo : Pierre-Alexandre Carré

L’association Un nouveau regard souhaite créer une école spécialisée ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les adultes autistes.

Samedi 23 avril, la journée de l’autisme était organisée à la salle Sanoki d’Itxassou. L’association Un nouveau regard, présidée par Geneviève Machicote, est porteuse d’un projet novateur. Il pourrait aider les enfants et les adultes atteints de ce handicap.

Accompagnée de Marion Cantalejo, vice-présidente et mère d’un enfant autiste nommé Diego, elle souhaite créer une école spécialisée ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les adultes. Depuis 2017, le centre « La Nive » serait le lieu qui répondrait le mieux à leurs besoins (locaux dédiés aux ateliers, un vaste terrain pour les jeux).

Inspiré du modèle belge, l’établissement permettrait également un suivi global en présence d’éducateurs spécialisés, d’ergothérapeutes, d’orthophonistes. Il s’agirait d’une première en France. En août 2020, une réunion publique attirait même 120 personnes soulevant alors l’espoir d’une concrétisation. Est-ce toujours le cas deux ans plus tard ?

Projet de centre retardé

La crise sanitaire a contraint au report de décisions capitales y compris pour l’association. « Cette période Covid a été dure. Tous les politiques adhèrent à notre projet qui est parfaitement ficelé financièrement et structurellement. Or, l’Agence régionale de santé ne nous accorde pas son agrément qui est essentiel pour débuter quoi que ce soit », indique Marion Cantalejo.

Heureusement, la vice-présidente ne se sépare jamais de son sourire : « Il est hors de question que l’on renonce car je sais ce dont mon fils a besoin. Ce sont des enfants très intelligents qui doivent évoluer dans un environnement calme », ajoute-t-elle.

Dans la salle, différentes activités (parcours sensoriel, médiation animale, massages adaptés, tente sensorielle, club théâtre, activités manuelles) étaient proposées sous le regard des étudiantes éducatrices du centre de formation d’Etcharry. Elles doivent valider quatre modules pour être diplômées.

Sur les réseaux sociaux, le groupe des « vraies héroïnes » veut partager des connaissances sur ce trouble qui touche majoritairement les hommes.

Contact : @lesvraiesheroines (Instagram) et sur : www.unnouveauregard.com

Pierre-Alexandre Carré
sudouest.fr