Itxassou : un parapentiste de 45 ans trouve la mort sur l’Artzamendi
Dimanche 28 mars, au sommet de l’Artzamendi, l’hélicoptère de la gendarmerie se porte au secours d’un parapentiste. © Crédit photo : Mathilde Bauthier
L’homme a fait une chute fatale, vers 14 h 30, ce dimanche 28 mars. Les secours ont dû intervenir en hélicoptère pour atteindre la victime, tombée dans un endroit difficile d’accès.
Ce dimanche 28 mars, vers 14 h 30, un homme de 45 ans a fait une chute mortelle au sommet du mont Artzamendi, situé au sud d’Itxassou et à l’ouest de Bidarray. Selon les premiers éléments recueillis auprès des secours, il s’agirait d’un parapentiste.
Le dramatique accident s’est produit tout près du sommet de la montagne. L’endroit, difficile d’accès en voiture, a nécessité l’intervention de l’hélicoptère de la gendarmerie. Les médecins du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) du centre hospitalier de Bayonne n’ont pu que constater le décès de la victime. Vers 16 h 30, dimanche, les gendarmes chargés d’enquêter sur les circonstances du drame étaient encore sur les pentes de l’Artzamendi.
Une pratique à risque
Rappelons qu’il s’agit d’une pratique à risque, comme en témoignent d’autres accidents, survenus les années précédentes. En mars 2017, un homme de 33 ans est mort accidentellement après s’être élancé du Mont Baïgura, à Osses. En mai 2020, une jeune femme de 21 ans a été gravement brûlée après avoir heurté un fil à haute tension et avoir ensuite chuté de deux mètres, alors qu’elle s’adonnait au parapente au-dessus d’Irouléguy.
M.B. et P. P.
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Itxassou : Patrice Lesparre, un écrivain prolifique
Patrick Lesparre ne manque pas d’actualité, malgré la crise sanitaire. © Crédit photo : Mathilde Bauthier
L’écrivain Patrick Lesparre, aujourd’hui installé à Itxassou, sort un nouvel ouvrage
Ecrivain, scénariste et auteur de BD, Patrice Lesparre est prolifique. Depuis 2010, il a écrit 22 romans de 300 pages et cinq nouvelles, parus, entre autres aux éditions Hachette et Bragelonne. Parmi ses œuvres : la trilogie Les héritiers de l’aube, la série Les hauts conteurs, co créée avec Olivier Peru, honorée de deux prix dont celui des incorruptibles.
Son univers : aventure, action, fantaisie, thriller, notamment ses romans historiques s’adressant plus à un public adultes et adolescents, sur les thèmes des Mérovingiens, Charlemagne ou encore de la Contesse Bathory, première serial killeuse identifiée. Il multiplie les collaborations avec des maisons d’édition, et a même travaillé sur le Pif gadget des années 2000.
Après avoir longtemps habité à Bayonne, Patrice Lesparre demeure à Itxassou aux côtés de sa femme et de ses deux enfants. Parmi ses autres passions : la musique, auteur compositeur interprète et les collections de magazines de super héros. Rencontre.
Vous avez été particulièrement débordé ces derniers mois. Quels ont été vos travaux ?
Patrice Lesparre : Mes dernières réalisations, c’est le testament de Charlemagne, troisième thriller historique, sorti chez Bragelonne en janvier, auparavant j’ai sorti chez Hachette un escape game avec le château de Versailles en tant que scénariste de jeu, c’est une commande et ils m’en ont commandé un autre sur Sherlock Holmes.
Aux mêmes éditions, je suis aussi scénariste pour Histoire de France en BD, soit cinq albums qui vont sortir. J’ai le tome 1 d’une nouvelle trilogie fantastique qui s’appelle Pré mortem, ça sortira en mars chez Leha. Ça, c’est pour mes projets immédiats et il y aussi ma nouvelle collaboration avec le magasine Eléphant Junior en tant qu’auteur BD scénariste et dessinateur sur une série historique. Le premier épisode est sur la Tour Eiffel, Léa et Lucas à travers l’histoire.
C’est intéressant parce qu’il ne faut rien négliger. Si ça marche, on le sortira en album. Sans compter, qu’après le testament de Charlemagne je pars sur un nouveau roman thriller historique, cette fois sur Coeur de Lion. Ce tome 2 de la trilogie est prévu à l’automne prochain.
Vous êtes souvent invité sur des salons du livre, en cette période de crise sanitaire, où bon nombre de salons sont annulés comment assurez vous la promo des œuvres ?
Patrice Lesparre : Il ne nous reste plus que la promotion numérique , dédicaces en librairie ou les rencontres numériques mais moi j’ai guère de goût pour les rencontres numériques, je préfère le contact réel. J’étais censé aller aux Imaginales, en mai, à Epinal, le plus gros salon fantaisie de France, c’est décalé en octobre, idem pour Livre Paris, auquel je suis invité mais on n’a pas de certitude quant à la tenue effective du salon pour l’instant.
Les gros salons auxquels j’ai souvent participé , comme Toulon, Bordeaux , la foire du livre de Brive, deuxième salon de France après Paris, sont totalement bouleversés par cette crise sanitaire.
Un roman historique, dont l’intrigue se déroule à Bayonne
Le testament de Charlemagne, paru aux éditions Bragelonne, début janvier est un thriller historique qui se passe en 806, sous Charlemagne, à Bayonne, portant alors le nom de Lapurdum. Le duc de Spolette arrive à Bayonne pour enquêter sur une série de meurtres attribués au démoniaque Xan de l’Ours .
Entre la défiance des vascons jamais soumis et son désir pour Oyarza, la prêtresse vasconne, le duc va découvrir un complot politique majeur contre Charlemagne. Les caves de Bayonne ont une place d’honneur dans le roman . ( 22€ -300 pages) .
Mathilde Bauthier
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Baptiste Ducassou : Champion de France main nue Elite Pro
Baptiste Ducassou exhulte : l’Itsasuar de 28 ans, malmené dans la dernière dizaine par Luis Sanchez, a su se transcender pour s’imposer sur le fil. Photo Bertrand Lapègue
Particulièrement attendue, la finale du championnat de France de main nue Élite pro individuel a tenu toutes ses promesses, hier au trinquet Berria d’Hasparren. Et même un peu plus. Au terme d’un choc de titans et de 82 minutes d’un jeu d’une intensité rare, le Labourdin Baptiste Ducassou (28 ans) a coiffé sa 5e boïna, aux dépens du Navarrais Luis Sanchez (40-39). Il n’est plus qu’à un titre du record, codétenu par Manu Martiarena et Agusti Walatry (6 ). En lice pour son premier épilogue en tête à tête, le Pamplonais de 23 ans, qui participait à son premier championnat en tête à tête, n’a pas fait mentir le vieil adage «jamais deux sans trois ». Après ses finales du championnat du France par équipes et du Super Prestige, perdues d’extrême justesse, Luis Sanchez a concédé une 3e défaite. Cette fois, par le plus petit écart, ce qui lui laisse un goût d’inachevé. La rencontre, jalonnée de douze égalisations et de points de grande classe, s’est jouée à rien. Un petit ttantto (point) donc, qui suffit au bonheur de Baptiste Ducassou . L’Itsasuar, qui pensait avoir fait le plus dur (30-23), a dû sérieusement s’employer. Ensuite, mal embarqué et sous pression, le tenant du titre a bien réagi. D’abord pour recoller au score (33-36, 36-36), puis déborder son rival d’un dégagement en hauteur parfaitement dosé au filet du fond (38-39, 39-39, 40-30).
Dégagement gagnant
Le Navarrais ruminera longtemps son «regalo» (cadeau) à 36-33. Alors que Baptiste Ducassou était resté au fond de la kantxa, Luis Sanchez qui n’avait plus qu’à «poser», a vu sa pelote frappée en force terminer sa course sur la raie. «Una tonteria » (bêtise) qu’il regrettait à l’issue de la rencontre et qui lui a certainement coûté la victoire. Malgré cela, il a eu encore eu l’opportunité de l’emporter, lorsqu’il s’est élancé pour son dernier engagement (39-38), à la suite d’une volée haute rageuse gagnante. Un but parfaitement retourné de la gauche par le futur vainqueur, lequel a ensuite claqué un magistral pan coupé. La suite est désormais connue. À noter que les deux pilotari se sont neutralisés au but (11), avec un faux de plus pour Ducassou (2 à 1).
Olçomendy titré en groupe B
En prélude, Mattin Olçomendy (30ans), seul avant en lice en cette matinée de finales, a coiffé la txapela du groupe B. Le joueur formé à la Zaharrer Segi a dominé l’expérimenté Thierry Harismendy (39 ans) sur le score 40-28. Après une première moitié de partie équilibrée, Mattin Olçomendy s’est appuyé sur un engagement précis tendu à gauche (12), pour mettre son jeu en place (18-18, 21-26, 27-27, 40-28). Prompt à chatouiller le coin droit et le pan coupé, le Bas-Navarrais a tranché le point à bon escient. «Je suis content, c’est mon premier titre en Élite pro. Je me suis appliqué à construire les échanges, avant de tirer le point », expliquait-il.
« C’est la plus belle »
« Sud Ouest» On vous sent particulièrement ému, vous avez vraiment dû aller la chercher, cette 5e boïna ?
Baptiste Ducassou : C’est la plus belle ! Le plus beau de mes cinq titres, en terme d’émotion, c’est incomparable avec les autres finales remportées. Je suis passé par tous les états. Il y a peu j’étais au creux de la vague. La demi-finale gagnée face à Peio Larralde m’a redonné la confiance qui me faisait défaut.
Vous sembliez dominer votre sujet à l’entrée de la dernière dizaine, puis vous avez un peu coincé ?
Je me suis mis le bourdon tout seul, j’ai fait quelques cadeaux et je me suis agacé. Fort heureusement, j’ai réussi à me concentrer et à reprendre le fil de la partie.
À 39 partout, vous avez changé de but, pourquoi?
Luis rentrait bien sur les buts à gauche, j’ai décidé de buter tendu plein centre. Mais il a bien retourné. Après quelques échanges, j’ai eu l’ occasion de tirer le point. Au dernier moment, j’ai choisi de frapper en hauteur et la réussite m’a souri. Cela c’est joué vraiment à très peu. Luis aurait aussi pu gagner, je tiens à le féliciter.
Propos recueilli par Andde Bello
Il a dit :
Luis Sanchez
« Je suis très déçu, quand on perd d’un point, c’est difficile à accepter. Je n’ai pas joué ma meilleure partie aujourd’hui, je n’ai assez profité des bonnes pelotes et j’ai fait quelques bêtises qui ne pardonnent pas à ce niveau. Maintenant, il me tarde de renouer avec la compétition en deux à deux. »
Andde Bello
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