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Bideondo et Ducassou intraitables et vainqueurs à Itxassou

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Le jeune Bideondo à l’attaque et Ducassou ont coiffé la boina à Itxassou © Crédit photo : CHARLOTTE DALMONT

Bideondo et Ducassou ont survolé les débats lors du tournoi en joko-berri. En finale, ils ont battu Ospital et Etchegoin (40-26)

La saison des tournois du circuit Esku pilota est lancé. La première compétition à l’affiche à Itxassou a connu un franc succès. Elle se déroulait au complexe Atharri qui a la particularité d’être transformé en joko berri (demi-trinquet).

Devant son public, Baptiste Ducassou a engrangé un nouveau succès probant au pays de la cerise. Il avait décroché son premier sacre Elite pro par équipes, le 30 avril, à Bayonne. Détenteur du trophée glané l’an passé avec Philippe Bielle, il a cette fois coiffé la boina en compagnie du jeune amateur, Bixente Bideondo (Urruñarrak). Les deux athlètes, ont survolé les débats, aussi bien en demi-finales, que dimanche soir lors de l’épilogue.

En finale, ils avaient pourtant fort à faire face à Mathieu Ospital et Iñaki Etchegoin, les valeureux demi-finalistes du championnat fédéral Elite pro par équipes. Mais les futurs vainqueurs ont pris la rencontre par le bon bout après une nouvelle égalisation à 11 et ont imposé leur jeu de belle façon (5-5, 5-10, 11-11, 20-16, 30-22, 40-26).

Bideondo sans complexe

Dans ce contexte si relevé, le jeune champion Elite amateurs tête à tête, Bixente Bideondo a évolué sans complexe, faisant étalage de son fort potentiel. Le tonique avant côtier, prompt à prendre l’initiative du jeu à la volée comme par des frappes sèches précises, a aussi été précieux en défense. Mathieu Ospital, auteur de plusieurs ttantto avant la vingtaine, a ensuite été privé de bonnes munitions.

À l’unisson, le duo a tissé sa toile, empêchant leurs adversaires de trouver la faille. Sur cette aire de jeu ô combien exigeante, Baptiste Ducassou, le régional de l’étape a rayonné tout au long du week-end. Au sommet de son art, il a guidé au mieux son jeune équipier et a délivré toute la panoplie du jeu en demi-trinquet.

En face, Mathieu Ospital a beaucoup tenté et Iñaki Etchegoin poursuit son apprentissage du haut niveau. Les deux n’ont pas démérité. Mais sur cette 18e édition de l’Atharri trofeoa, Bixente Bideondo et Baptiste Ducassou étaient bel et bien plus forts.

Andde Bello
sudouest.fr

Itxassou, Marie Urthiague a fêté ses 100 ans

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Une belle fête était organisée pour la nouvelle centenaire Marie Urthiague, entourée des siens et des élus, vendredi. © Crédit photo : Mairie Itxassou

Vendredi 14 avril, le CCAS et la Ville ont honoré Marie Urthiague, la nouvelle centenaire d’Itxassou et son extraordinaire parcours de vie lors d’une petite réception.

Marie Legagnoa était née un 11 avril 1923 sur la petite ferme Agorreta du quartier Izoki d’Itxassou, en bord de Nive et en limite de Bidarray et Louhossoa. Comme tous les enfants de ce quartier, elle a connu les bancs de l’école à Louhossoa, dont le bourg et le clocher plus proches permettaient surtout d’éviter les périlleuses traversées de la Nive.

Entourée des siens

À l’automne 1950, elle traversa le fleuve une bonne fois pour devenir Marie Urthiague au bras du charpentier avec qui elle aura trois enfants. Elle n’aura jamais plus quitté Etxeparia à proximité de l’actuelle mairie, sinon pour aller travailler sur quelques établissements hôteliers du village et principalement sur le centre Marienia de Cambo.

Les élus lui ont exprimé « santé et sérénité aussi longtemps qu’elle le souhaite, avec la reconnaissance de tous les habitants, le souvenir des proches qui sont partis et l’affection de toute une famille qui est là et qui l’aime », avant de se voir offrir un bouquet de fleurs tout en partageant quelques gourmandises entourée des siens, réunis dans la salle des mariages.

Pierre-Alexandre Carré
sudouest.fr

Itxassou, une exposition pour ne pas oublier les soignants suspendus à Ateka

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Les visiteurs échangent librement sur les conditions des soignants devant les photos exposées à Itxassou. © Crédit photo : P-A. C.   

Jusqu’au 8 mai, une exposition dédiée aux soignants suspendus se déroulera à l’espace d’évocation Ateka d’Itxassou. Réalisée par les collectifs Les Essentiels et Ez Pass de liberté, elle ne souhaite pas trancher des questions politiques mais sociologiques pour leur redonner visibilité et dignité.

En août 2021, une loi obligeait le personnel du monde médico-social à se faire vacciner sous peine d’être mis à l’écart, sans salaires ni indemnités chômage. Pour beaucoup, cette nouvelle réalité a été très difficile à vivre en causant ruptures familiales et grande précarité : « La France a un système de santé fragile et ça nous a brisé le cœur de voir que nous n’étions plus considérés. Cette situation est méconnue du grand public, notre rôle est de les écouter et de les aider », explique Elisabeth Charriau, membre du collectif Ez Pass de liberté.

Appel au devoir de mémoire

Sur les photos, des hommes et des femmes apparaissent les visages fermés, des messages en main. Tous espèrent une prise de conscience, touchés par de nombreux élans solidaires. Il y a quelques jours, une décision de la Haute autorité de santé (HAS) recommandait de lever la suspension de ces soignants mais elle doit trouver une traduction politique de la part du ministère de la Santé.

Alors, malgré l’espoir qu’elle suscite, tous les membres des collectifs refusent de baisser la garde et appellent au devoir de mémoire : « C’est un premier pas mais pour le moment, il n’y a rien de concret. Certains reviendront vers ce métier… Mais plus à n’importe quel prix. Il reste encore de profondes blessures qui mettront des années à guérir. » Soucieux de ne pas être oubliés, un livre regroupant de nombreux témoignages titrés « 12 juillet » a été publié. Pour la grande première à Itxassou le 5 avril, l’espace Ateka a été agrémenté d’illustrations satiriques de l’artiste Kreatura. Cette soirée d’inauguration n’était qu’un simple prélude à un autre événement itinérant qui regroupera plus de 100 photographies.

Pierre-Alexandre Carré
sudouest.fr