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Un projet de « taxi » solidaire

Un groupe de citoyens souhaite mettre en place un « taxi » solidaire de proximité pour lutter contre l’éloignement. © Crédit photo : Photo dr

   

Dans le cadre du Budget participatif 64, un groupe de citoyens souhaite mettre en place un taxi solidaire de proximité.

L’objectif est d’acquérir un véhicule qui servirait de « taxi » pour instaurer un service qui, à raison de deux fois par semaine dans un premier temps, ferait la liaison entre le domicile des Itsasuars et le centre du village. Le but étant d’aider les villageois isolés, à mobilité réduite, dans l’incapacité de conduire ou dépourvus de moyens de déplacement, à se déplacer et répondre à certains de leurs besoins.

Diverses utilisations

Il serait ainsi utilisable pour des rendez-vous médicaux, aller chez les commerçants, aux services de soins, au cimetière, emprunter la navette Txik-Txak, rejoindre d’autres destinations en train ou en bus et aller au marché d’Espelette.

La mairie soutient cette initiative, avec le CCAS, et invite la population à voter (1) pour cette initiative au service de tous. Les projets les plus plébiscités seront financés.

Joseph Maya
sudouest.fr

 

Le Mondarrain uniformisé : taxes et probablement police intercommunale.

Lors du conseil municipal du 17 décembre, Michel Ezcurra est revenu sur le règlement intercommunal, développé sur les communes d’Espelette, Ainhoa et Itxassou. Il a rappelé que les véhicules sont interdits en montagne, hors activité de chasse. Cette interdiction n’a pas toujours été unanime, Espelette autorisant auparavant les engins motorisés, à l’inverse des deux autres communes voisines. Une uniformisation plus cohérente. « Tous les 4×4, c’est archi-interdit ! J’en ai déjà chopé en haut », ajoute le maire, Jean-Marie Iputcha. Il a, par ailleurs, annoncé le projet d’une police intercommunale, « c’est en discussion avec l’Agglo ».

Taxes

Les trois taxes proposées pour le bétail profitant des pâturages du Mondarrain sont, annuellement, de 1,25€ par tête d’ovin ou caprin, 10 euros par tête de bovin ou équin et 30 euros par tête de betizu (race de vache) domestique. Une augmentation des tarifs en vue de réduire le cheptel de betizu domestiques.

« En 2014, on a fait le choix de garder les betizu sauvages. Si on met trop de domestiques, le comportement des sauvages va changer. Le comité nous avait prévenus et c’est ce qui commence à arriver », a souligné Michel Ezcurra. Au vote, unanimité des voix.

Mathilde Bauthier
sudouest.fr

Itxassou, un chantier qui ne fait pas l’unanimité.

Mizel Setoain, adjoint à la voirie, devant la mairie du village. © Crédit photo : Photo J. M.

  

Mizel Setoain, adjoint à la voirie, fait le point sur les travaux entamés sur un secteur fréquenté en toute saison : la route du Pas de Roland. Elle est départementale à partir du panneau Itxassou. La nouvelle municipalité a appris, en août, que des travaux commenceraient en septembre et que la route serait fermée durant l’ensemble du chantier.

« Sud Ouest » Quels sont les travaux effectués ?

Mizel Setoain Ils sont assurés conjointement par les services du Conseil départemental et la société électrique Enedis. Il est prévu d’enfouir tous les câbles et de refaire le revêtement. Nous avons immédiatement réagi auprès du Département et de la Communauté d’agglomération Pays basque (CAPB), pour leur demander de profiter de ce chantier afin d’acheminer les eaux usées du quartier Latse.

Nous pensions que notre demande relevait du bon sens. Les différents services nous ont fait comprendre que les coûts seraient trop importants par rapport au peu d’habitations concernées et qu’ils n’avaient pas prévu le budget nécessaire. Les travaux ont donc débuté, sans réservation pour les eaux usées. Nous espérons que l’avantage des câbles sécurisés et de la route neuve l’emportera sur tout l’impact négatif du chantier pour les habitants.

Comment se passe le chantier ?

Débuté le 14 septembre, pour se terminer le 29 octobre, nous savons aujourd’hui qu’il durera au moins trois semaines de plus, la roche s’est révélée plus dure que prévue et les pluies diluviennes de septembre ont ruisselé longtemps depuis les flancs d’Atharri. Aux rochers qui affleurent et à la route étroite, la présence d’une importante canalisation d’eau sous la chaussée vient compliquer le chantier. Il s’agit du conduit en fonte installé dans les années 1930 pour acheminer les eaux des captages, du Laxia vers Bayonne. Il est prévu de le renforcer plus tard par une technique qui évite de le changer en entier.

Qu’en est-il des utilisateurs de la route ?

Certains sont très mécontents de la situation, car ils ont été informés tardivement que la route serait fermée de longues semaines et qu’ils devraient effectuer un long détour par les quartiers Izoki ou Ortzia Gehasto.

La municipalité a signalé aux responsables du Département, les désagréments subis pour rejoindre le centre du village et les axes principaux de circulation. Nous attendons des dédommagements pour les producteurs fermiers et les établissements de restauration. Notre courrier est resté sans réponse pour l’instant. 

Joseph Maya
sudouest.fr