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Crash d'un avion sur les hauteurs de l'Artzamendi.

 

Le mercredi 30 septembre 2020, un avion qui tractait un planeur s’est écrasé sur l’Artzamendi. Son pilote est décédé.

 

Reportage diffusé sur France 3 Euskal Herri.

Itxassou, Le crash a fait un mort

Hier après-midi, un avion qui tractait un planeur s’est écrasé sur l’Artzamendi. Son pilote est décédé.

 

L’aéronef s’est écrasé sur le flanc ouest de l’Artzamendi, dans l’après-midi. PHOTOS ÉMILIE DROUINAUD

La carcasse est très difficilement discernable, dissimulée par des arbres dans une pente rocailleuse, à 200 mètres du sommet de l’Artzamendi, à Itxassou. Hier, aux alentours de 16 heures, alors qu’il tractait un planeur, un avion remorqueur s’est écrasé brutalement, contre le flanc ouest du mont. Son pilote, âgé de 75 ans, est décédé. Son corps, qui se trouvait dans une zone accidentée et difficilement accessible par les secours, au niveau du lieu-dit Zelhakoborda, a dû être hélitreuillé. Selon les sapeurs- pompiers présents en nombre sur place, hier, ce sont des randonneurs, qui ont assisté à la scène, qui ont aussitôt appelé les secours. Après avoir lâché le planeur et ses deux occupants, l’engin remorqueur serait parti en vrille avant de toucher le sol et de prendre immédiatement feu, a indiqué hier soir le parquet de Bayonne. Les deux occupants du planeur, qui n’ont pu qu’assister, horrifiés, à la chute de l’appareil, ont réussi à atterrir sans encombre. Ils ont également donné l’alerte. D’importants moyens ont aussitôt été dépêchés sur place.

Avec l’aide d’un l’hélicoptère

D’abord inquiets d’un éventuel embrasement de la pente herbeuse autour de la carcasse de l’avion léger, les sapeurs-pompiers ont finalement pu revoir le dispositif au vu de la situation sur place, maîtrisée. En revanche, le lieu de l’accident se trouvait difficilement accessible et l’hélicoptère de la gendarmerie ECU64 est venu en renfort. Il a réalisé plusieurs allers-retours pour transporter l’équipe médicale et évacuer le corps de la victime, qui a ensuite été emmené par les pompes funèbres. Des sapeurs-pompiers du Grimp, le groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux, se trouvaient également sur place. L’enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie d’Ustaritz et à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), cosaisies sur ce dossier. Des auditions de témoins doivent être menées aujourd’hui et une autopsie sera diligentée dans les prochains jours. « L’enquête va suivre son cours pour déterminer les causes de l’accident, à savoir si c’était une faute commise par le pilote, s’il a fait un malaise ou toute autre raison

Les secours ont dû descendre dans la paroi pour faciliter l’évacuation du corps, hélitreuillé

 

Carole Suhas
sudouest.fr

 

Itxassou, avec les familles pour mieux enseigner

Xalbat Itçaina, conseiller pédagogique de l’enseignement catholique bilingue (debout), a supervisé les différents ateliers, lors de la journée dédiée à l’enseignement du basque. © Crédit photo : Photo J. M.
 

Mercredi dernier, dans la salle Sanoki d’Itxassou, Xalbat Itçaina, conseiller pédagogique de l’enseignement catholique bilingue, avait invité ses collègues pour une journée studieuse. Ceux-ci ont dû, pendant le confinement, travailler à distance avec leurs élèves. Dans la grande majorité des cas, cela a renforcé les liens entre l’école et la famille.

De nombreux enseignements doivent être tirés de cette situation inédite, et l’acte d’apprentissage dans sa mise en place mérite sans doute une nouvelle lecture. Pour autant, les élèves bilingues des familles non-bascophones ont souffert de cet éloignement dans leurs apprentissages, durant le printemps et l’été. Ces éléments en tête, leurs enseignants ont repris le chemin de l’école. Ainsi, la Direction diocésaine de l’enseignement catholique (DDEC) et l’association Euskal Haziak ont souhaité travailler sur les relations entre l’école, l’élève et la famille lors de la journée pédagogique de rentrée des enseignants bilingues basques.

 
 

Nombreux témoignages

Parmi les interrogations soulevées : « Comment procéder pour que l’acte d’enseignement et d’apprentissage en langue basque ne soit pas uniquement l’affaire de l’école ? Comment intégrer les parents dans ce processus, en particulier lorsqu’ils ne sont pas eux-mêmes bascophones ? »

À partir de nombreux apports et témoignages de parents et d’enseignants, ainsi que de la présentation d’un travail de doctorat sur le sujet, les enseignants de maternelle et de primaire ont débattu toute la matinée.

Leurs collègues de collège et de lycée les ont rejoints l’après-midi, pour assister à la présentation d’une offre variée autour de la langue basque pour cette rentrée : le centre de documentation Ikas et ses nouvelles publications, une courte formation « Dudaken » concernant les erreurs courantes en langue basque, une formation à distance et un diplôme universitaire structuré autour de l’enseignement bilingue. Enfin, quatre intervenants culturels, souhaitant intervenir dans les classes bilingues, ont pu détailler leurs offres respectives.

Joseph Maya
sudouest.fr