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Itxassou : les orientations générales d’aménagement du PLU ont été redéfinies

À l’heure de l’élaboration du PLU se pose en fond la question de l’Itxassou « futur »… © Crédit photo : DR Mairie

Près de 150 Itsasuar sont venus s’installer sur les chaises et gradins du mur à gauche Atharri le samedi 27 mars. Un fronton couvert ouvert… non pas à une partie de pelote à main nue, mais à une réunion publique organisée par la commune d’Itxassou en collaboration avec la Communauté d’Agglomération Pays basque afin de présenter les travaux d’avancement du plan local d’urbanisme (PLU).

Le maire d’Itxassou Mikel Hiribarren a résumé la réunion ainsi : « Le projet de développement qui a été présenté à l’occasion de cette réunion publique insiste sur l’importance de retrouver une centralité à Itsasu. Redonner au bourg historique et la rue principale qui relient le fronton au trinquet sa place de cœur de village ; tout en intégrant que la rue qualifiée de principale s’entend maintenant depuis le fronton municipal jusqu’au giratoire Ordokia situé sur la D 918. Le projet paraît ambitieux quand on sait que l’habitat et le commerce dans le bourg historique ont connu des époques plus animées, mais précisément c’est bien la responsabilité du décideur politique que d’envisager l’intérêt collectif et d’engager la commune sur des aménagements publics qui concrétiseront le projet ! »

2100 habitants

Nicole Etxamendi adjointe en charge de l’urbanisme ajoute que l’exercice consiste à définir plus précisément les objectifs chiffrés d’évolution de la population et parallèlement de production de logements. Et dit : « C’est ainsi que pour les 10 prochaines années les objectifs arrêtés en termes d’accueil de population et de consommation de foncier s’établiraient au seuil maximum de + 300 habitants avec moins de 5 hectares de terres allouées à l’urbanisation (constructions nouvelles, équipements, déplacements) ».

Pareil projet permettrait à la commune qui compte à ce jour 2100 habitants de maintenir la dynamique de ses écoles et de sa jeunesse, tout en s’impliquant fortement dans une politique d’aménagement qui favoriserait la vie sociale d’un centre bourg qui a envie de retrouver, justement, sa centralité.

Belxa
sudouest.fr

Itxassou : un parapentiste de 45 ans trouve la mort sur l’Artzamendi

 Dimanche 28 mars, au sommet de l’Artzamendi, l’hélicoptère de la gendarmerie se porte au secours d’un parapentiste. © Crédit photo : Mathilde Bauthier  

L’homme a fait une chute fatale, vers 14 h 30, ce dimanche 28 mars. Les secours ont dû intervenir en hélicoptère pour atteindre la victime, tombée dans un endroit difficile d’accès.

Ce dimanche 28 mars, vers 14 h 30, un homme de 45 ans a fait une chute mortelle au sommet du mont Artzamendi, situé au sud d’Itxassou et à l’ouest de Bidarray. Selon les premiers éléments recueillis auprès des secours, il s’agirait d’un parapentiste.

Le dramatique accident s’est produit tout près du sommet de la montagne. L’endroit, difficile d’accès en voiture, a nécessité l’intervention de l’hélicoptère de la gendarmerie. Les médecins du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) du centre hospitalier de Bayonne n’ont pu que constater le décès de la victime. Vers 16 h 30, dimanche, les gendarmes chargés d’enquêter sur les circonstances du drame étaient encore sur les pentes de l’Artzamendi.

Une pratique à risque

Rappelons qu’il s’agit d’une pratique à risque, comme en témoignent d’autres accidents, survenus les années précédentes. En mars 2017, un homme de 33 ans est mort accidentellement après s’être élancé du Mont Baïgura, à Osses. En mai 2020, une jeune femme de 21 ans a été gravement brûlée après avoir heurté un fil à haute tension et avoir ensuite chuté de deux mètres, alors qu’elle s’adonnait au parapente au-dessus d’Irouléguy.

M.B. et P. P.
sudouest.fr

Itxassou : Patrice Lesparre, un écrivain prolifique

Patrick Lesparre ne manque pas d’actualité, malgré la crise sanitaire. © Crédit photo : Mathilde Bauthier 

L’écrivain Patrick Lesparre, aujourd’hui installé à Itxassou, sort un nouvel ouvrage

Ecrivain, scénariste et auteur de BD, Patrice Lesparre est prolifique. Depuis 2010, il a écrit 22 romans de 300 pages et cinq nouvelles, parus, entre autres aux éditions Hachette et Bragelonne. Parmi ses œuvres : la trilogie Les héritiers de l’aube, la série Les hauts conteurs, co créée avec Olivier Peru, honorée de deux prix dont celui des incorruptibles.

Son univers : aventure, action, fantaisie, thriller, notamment ses romans historiques s’adressant plus à un public adultes et adolescents, sur les thèmes des Mérovingiens, Charlemagne ou encore de la Contesse Bathory, première serial killeuse identifiée. Il multiplie les collaborations avec des maisons d’édition, et a même travaillé sur le Pif gadget des années 2000.

Après avoir longtemps habité à Bayonne, Patrice Lesparre demeure à Itxassou aux côtés de sa femme et de ses deux enfants. Parmi ses autres passions : la musique, auteur compositeur interprète et les collections de magazines de super héros. Rencontre.

Vous avez été particulièrement débordé ces derniers mois. Quels ont été vos travaux ?

Patrice Lesparre : Mes dernières réalisations, c’est le testament de Charlemagne, troisième thriller historique, sorti chez Bragelonne en janvier, auparavant j’ai sorti chez Hachette un escape game avec le château de Versailles en tant que scénariste de jeu, c’est une commande et ils m’en ont commandé un autre sur Sherlock Holmes.

Aux mêmes éditions, je suis aussi scénariste pour Histoire de France en BD, soit cinq albums qui vont sortir. J’ai le tome 1 d’une nouvelle trilogie fantastique qui s’appelle Pré mortem, ça sortira en mars chez Leha. Ça, c’est pour mes projets immédiats et il y aussi ma nouvelle collaboration avec le magasine Eléphant Junior en tant qu’auteur BD scénariste et dessinateur sur une série historique. Le premier épisode est sur la Tour Eiffel, Léa et Lucas à travers l’histoire.

C’est intéressant parce qu’il ne faut rien négliger. Si ça marche, on le sortira en album. Sans compter, qu’après le testament de Charlemagne je pars sur un nouveau roman thriller historique, cette fois sur Coeur de Lion. Ce tome 2 de la trilogie est prévu à l’automne prochain.

Vous êtes souvent invité sur des salons du livre, en cette période de crise sanitaire, où bon nombre de salons sont annulés comment assurez vous la promo des œuvres ?

Patrice Lesparre : Il ne nous reste plus que la promotion numérique , dédicaces en librairie ou les rencontres numériques mais moi j’ai guère de goût pour les rencontres numériques, je préfère le contact réel. J’étais censé aller aux Imaginales, en mai, à Epinal, le plus gros salon fantaisie de France, c’est décalé en octobre, idem pour Livre Paris, auquel je suis invité mais on n’a pas de certitude quant à la tenue effective du salon pour l’instant.

Les gros salons auxquels j’ai souvent participé , comme Toulon, Bordeaux , la foire du livre de Brive, deuxième salon de France après Paris, sont totalement bouleversés par cette crise sanitaire.

Un roman historique, dont l’intrigue se déroule à Bayonne

Le testament de Charlemagne, paru aux éditions Bragelonne, début janvier est un thriller historique qui se passe en 806, sous Charlemagne, à Bayonne, portant alors le nom de Lapurdum. Le duc de Spolette arrive à Bayonne pour enquêter sur une série de meurtres attribués au démoniaque Xan de l’Ours .

Entre la défiance des vascons jamais soumis et son désir pour Oyarza, la prêtresse vasconne, le duc va découvrir un complot politique majeur contre Charlemagne. Les caves de Bayonne ont une place d’honneur dans le roman . ( 22€ -300 pages) .

Mathilde Bauthier
sudouest.fr