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Itxassou reconnue en état de catastrophe naturelle, innondation

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Bayonne le 11 décembre 2021 : Décrue de la Nive, fin des inondations sur les quais en bord de Nive. Emilie Drouinaud/Sud Ouest/SUD OUEST
 
Une réunion exceptionnelle a permis de traiter en urgence les demandes des communes du 64, du 40 et du 65. Voici la liste des 113 basco-béarnaises qui bénéficient de cette reconnaissance.

Il fallait faire vite après les inondations et coulées de boues survenues entre les 9 et 12 décembre dans le sud de la Nouvelle-Aquitaine et de l’Occitanie.

Les maires des communes des Pyrénées-Atlantiques et des Landes avaient jusqu’à mercredi 15 décembre 2021 à midi pour déposer leur demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle en préfecture. Une commission se réunissait en urgence jeudi pour analyser ces sollicitations. Elle a répondu favorablement à 124 communes de la région et 28 en Occitanie.

113 communes sont reconnues dans les Pyrénées-Atlantiques (Le chiffre entre parenthèses correspond au nombre de constatations de l’état de catastrophe naturelle intervenues pour le même risque, au cours des 5 dernières années) :

Ahaxe-Alciette-Bascassan (1), Ahetze (1), Aldudes (1), Anglet (2), Arancou (1), Arbonne, Aressy, Arnéguy (1), Artigueloutan, Ascain, Ascarat, Asson (4), Aubertin (2), Aussurucq (1), Auterrive (2), Banca (2), Barcus (1), Bardos, Bassussarry, Bayonne, Béhorléguy (1), Béost, Bergouey-Viellenave (1), Bidache (2), Bidarray (1), Bidart, Bielle, Biriatou (1), Biron (2), Bourdettes, Buziet (2), Cambo-les-Bains (3), Came (1), Carresse-Cassaber (2), Castagnède (2), Ciboure, Coarraze (1), Denguin, Eaux-Bonnes, Escos (1), Espelette (2), Espiute (1), Gan, Garindein (1), Gère-Bélesten, Gestas (2), Gomer (2), Gotein-Libarrenx (1), Guiche, Halsou (2), Haut-de-Bosdarros (1), Hendaye (2), Herrère (1), Hours (1), Idron, Igon (1), Iholdy (1), Irissarry (1), Ispoure (1), Itxassou (1), Izeste, Juxue (1), Lahonce, Lahourcade (3), Larrau, Larressore (1), Laruns, Lasse (1), Lasseube (2), Lées-Athas, Léren (2), Lescar, Lescun, Licq-Athérey, Louhossoa (1), Louvie-Juzon, Louvie-Soubiron, Macaye (1), Meillon, Mendionde (1), Mendive (1), Mourenx, Navarrenx (2), Oloron-Sainte-Marie, Os-Marsillon, Osserain-Rivareyte (1), Ossès (1), Ousse, Parbayse (1), Pau, Saint-Dos (2), Sainte-Colome (1), Saint-Étienne-de-Baïgorry (2), Saint-Goin (1), Saint-Jean-de-Luz, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Martin-d’Arrossa (2), Saint-Pé-de-Léren (3), Saint-Pée-sur-Nivelle, Saint-Pierre-d’Irube, Sames, Sare, Sarrance, Soumoulou, Susmiou (2), Tabaille-Usquain (2), Trois-Villes (2), Uhart-Cize, Urepel (1), Urrugne (1), Urt, Ustaritz (3), Villefranque.

Romain Bely
sudouest.fr

Itxassou reçoit le papillon d'or de Bizi pour son approche foncière vers la souveraineté alimentaire

Bizi

Bizi ! a distribué ses « Métam’Or trophées », samedi 6 novembre, salle des Chérubinots, à Bayonne.
Des prix ironiques aux communes, en fonction de leur niveau d’engagement vers la métamorphose écologique. © Crédit photo : Bizi

   

Un an après les municipales, l’association écologiste et sociale a fait une première évaluation des exécutifs qui avaient signé son « pacte de métamorphose écologique ». Et décerné des prix symboliques…

Dans la veine des prix décalés, faits pour dénoncer plus que célébrer, Bizi ! a distribué des « récompenses » à des communes basques en fonction de leur engagement contre le réchauffement climatique. Samedi 6 novembre, à Bayonne, la cérémonie a fait grincer des dents. C’était pour l’association écologiste et sociale le moment d’une première évaluation des communes qui ont signé son « pacte de métamorphose écologique ». Les activistes ont surtout distribué des mauvais points.

Anthony Lubrano était l’un des maîtres de cérémonie. Il a replacé le moment dans les enjeux environnementaux globaux. Ceux définis par le Giec (1) et ses alertes inlassables sur la catastrophe climatique qui vient. « Nous sommes déjà à +1,2°c et nous allons vers +2,7°c même si le pays respecte les engagements de réduction des gaz à effet de serre de la COP 21. » Dans cette bataille, « les collectivités locales sont responsables, directement ou indirectement, de 50 % » des émissions.

Pluie de zéros

Voilà pourquoi Bizi ! a proposé, lors de la dernière campagne municipale, son pacte de métamorphose. Il s’articule autour de sept thématiques : mobilités alternatives à la voiture, maîtrise énergétique des bâtiments, développement des énergies renouvelables, de l’agriculture et l’alimentation bio et locales, de l’eusko, réduire les déchets, « exécuter totalement le plan climat énergie » du Pays basque. Un an plus tard, les militants évaluent l’avancement des 46 listes signataires élues, plus 10 communes non-signataires de plus de 2 000 habitants.

« Biarritz est la seule des villes signataires du pacte à avoir opposé un silence radio le plus total »

Bizi ! a établi une notation de -1 à 4. « Le -1 étant la régression, 0 l’inaction et 4 lorsque plus de 75 % de l’action a déjà été conduite », éclaire Anthony Lubrano. Selon cette nomenclature, les 0 pleuvent. « La grande majorité des communes sont au stade de l’inaction. Le score moyen de la métamorphose surnage à 0,3. »

Papillon, autruche et carpe

Seules Bayonne et Itxassou dépassent la note moyenne de 1 sur 4. Au moment de récompenser les plus engagées, ou les moins en retard selon le point de vue, c’est à Itxassou que Bizi ! remet son Papillon d’or. Cela notamment pour sa politique d’urbanisme qui réduit l’artificialisation des terres agricoles.

L’Autruche d’or, elle, revient à Saint-Jean-de-Luz. Manière de « distinguer son maire, Jean-François Irigoyen, pour son investissement en tant que président du syndicat des mobilités ». Le ton est ici ironique. Saint-Jean-de-Luz était pourtant la seule ville non-signataire du pacte à avoir répondu à l’association. Au contraire de Biarritz : « C’est la seule des villes signataires du pacte à avoir opposé un silence radio le plus total » aux sollicitations des militants. À elle la Carpe d’or, distinction pour laquelle Boucau et Anglet étaient concurrentes.

Par cette facétie, Bizi ! déplore un discours consensuel sur l’urgence climatique, sans prolongements concrets : « La réponse politique oscille entre inaction et procrastination. » Ce dont plusieurs élus de communes « épinglées », samedi, sont venus se défendre (lire par ailleurs).

(1) Groupe international d’experts sur le climat.

Pierre Penin
sudouest.fr

Pays basque : des trailers au grand cœur

trailers

Jean-Michel Dirassar, Josy Iribarren et Patrick Guilçou font partie des 10 trailers de l’association Izerdi Bidez. © Crédit photo : M. B.

Dix amis trailers du Pays basque ont créé une association en faveur de l’intégration des enfants en situation de handicap dans les écoles et classes normales. En plus d’une cagnotte, ils organisent une folle course en montagne de 130 km ces 17 et 18 septembre, entre Ciboure et Espelette

Ils se sont rencontrés pour la plupart sur des trails, notamment celui pour la petite Ilune de Ciboure, atteinte du syndrome de Wolfram. Depuis le 2 mars, date de création de leur association Izerdi Bidez, 10 amis trailers se sont lancés dans un nouveau défi : récolter des fonds par le biais de manifestations ou dons pour aider l’intégration des enfants en situation de handicap dans les écoles et classes normales. Isabelle Oxarango, Josy Iribarren (secrétaire), Amaia Reme, Alexandre Jouin (trésorier) Patrick Y-klong, Jean-Michel Dirassar, Sébastien Suhas, Marc Charolais et Vincent Houot ont répondu à l’appel de Patrick Guilçou, président de cette jeune association, dont le siège social se trouve à Espelette, au 25, Gazitegiko bidea.

Crise du Covid oblige, Herri Urrats a été annulé deux années de suite, creusant encore plus le fossé financier qui devait pallier les frais éducatifs engagés en ikastola (école immersive en basque). L’association Integrazio Batzordea subit directement les dommages : il faudrait ainsi 100 000 euros pour subvenir aux besoins. « Chaque année, l’association finance une partie des heures d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), afin de permettre aux enfants en situation de handicap, dont 80 % de Dys, d’être scolarisés en ikastola. Ils se retrouvent avec un manque de 100 000 euros, c’est pour cela qu’on a mis en ligne une cagnotte Leetchi au nom d’Izerdi bidez, qui leur sera intégralement reversée. C’est pour cela, aussi, qu’on organise notre événement les 17 et 18 septembre », lance Patrick Guilçou au sujet d’une folle course en montagne de 130 kilomètres entre Ciboure et Espelette.

« Notre terrain de jeu »

Le départ de la course sera donné, le 17 septembre, à 5 heures du matin, depuis Ciboure, petit clin d’œil à Jean-Michel Dirassar, qui est adjoint au maire de la ville côtière. Seuls les 10 trailers de l’association s’engageront dans ce parcours, mais les enfants seront les bienvenus s’ils veulent courir les derniers mètres de l’arrivée à Espelette.

« On est tous trailers, c’est notre terrain de jeu. Depuis Ciboure, on monterait La Rhune, on descendrait sur Sare puis le col des Trois Croix, la borne frontière Artzamendi, le village de Bidarray, Iparla, Buztanzelai, puis descente directement sur Baigorri. On dormirait à Oronozia et le matin du 18, on repartirait vers le Jara, de là on redescendrait sur Ossès, Baigura, Ursuya, Paskaleku à Cambo puis l’aérodrome d’Itxassou pour finir à Espelette », détaille le président. À l’arrivée, buvette et talos, mis en place par les parents de l’ikastola, accueilleront ces coureurs au grand cœur.

Les entreprises locales ont, par ailleurs, déjà commencé à envoyer leurs dons financiers, mais aussi en nature. Les particuliers se joignent également volontiers à la cagnotte, qui a collecté plus de 5 000 euros à ce jour (cagnotte + partenaires). « Vu que des entreprises nous ont fait don de produits, on les a mis en jeu pour les faire gagner aux participants de la cagnotte, par tirage au sort, avec un terme fixé au 30 septembre », précise Jean-Michel Dirassar.

Contact : 06 70 02 51 84. Page Facebook Izerdi bidez.

Mathilde Bauthier
sudouest.fr