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Itxassou, le choc frontal entre deux véhicules fait trois blessés

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Les sapeurs-pompiers sont intervenus, mardi 12 avril, après un choc frontal, sur la D918, à hauteur d’Itxassou. © Crédit photo : AFP 

Un choc frontal a eu lieu, mardi 12 avril, peu après 17 heures, sur la D918, à hauteur d’Itxassou. Sur les cinq passagers, trois ont été blessés

Deux véhicules sont entrés en collision dans un choc frontal, mardi 12 avril, peu après 17 heures, sur la D918, à hauteur d’Itxassou.

Trois blessés

À l’arrivée des secours, les cinq passagers étaient parvenus à sortir seuls du véhicule. Trois d’entre eux ont été blessés et transportés vers la clinique Belharra, à Bayonne.

sudouest.fr

Baptiste Ducassou passe la sixième

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Baptiste Ducassou a survolé la finale, ce dimanche, à Hasparren, où il a coiffé sa sixième boïna. Décédé en décembre dernier, son mentor Pampi Laduche aurait apprécié. © Crédit photo : Nicolas Mollo  

Impérial face à un Mathieu Ospital sans solutions, Baptiste Ducassou a coiffé sa sixième boïna, dimanche après-midi, au Berria (40-11). Il rejoint au palmarès Agusti Waltary et Manu Martiarena

Le championnat fédéral main nue Élite pro a consacré son champion, dimanche après-midi, dans la cité des chênes, au trinquet Berria.

Ultra-dominateur face à un Mathieu Ospital à la peine, Baptiste Ducassou a remporté son sixième titre fédéral en individuel (40-11). Il est désormais en mesure de battre le record qu’il partage avec le Cubain Agusti Waltary et Manu Martiarena, lesquels ne sont plus en activité.

Hormis lors de l’entame où il a fait illusion, Mathieu Ospital n’a pas été en mesure de suivre le rythme imposé par le pilotari d’Itxassou (4-4, 8-6). Baptiste Ducassou a, comme à son habitude, construit son succès à l’aide d’engagements précis, tendus à gauche (13 réalisations) et d’une grande variété de jeu (17-8, 20-11, 40-11).

20 points de rang

Usant de frappes sèches le long de la planche, il a contraint son rival trop vite résigné à la défensive. En fin tacticien, le tenant du titre a aligné en alternance les pans coupés (6 au total), les dégagements au fond de la kantxa et les filets directs ou après le rebond. Il a conclu à sa main une partie dominée de bout en bout, via une incroyable série gagnante de 20 ttantto (points) de rang.

Une rencontre sans suspense de 52 minutes, qui a laissé les pelotazale, alléchés par l’affiche, sur leur faim. « Mathieu a un jeu porté vers l’attaque ; aussi, l’objectif était de mettre d’emblée beaucoup de rythme en jouant vers le 3e filet. Une fois que j’ai pris quelques points d’avance, j’ai évolué en confiance, j’ai bien buté aussi. Je suis évidemment très heureux de ma victoire, mais j’ai aussi une pensée pour Mathieu qui doit être déçu, car avant d’être un adversaire, c’est avant tout un ami », livrait le sextuple champion de France à l’issue de la confrontation.

Défait pour sa quatrième participation en finale, Mathieu Ospital ne cachait pas sa déception : « Aujourd’hui, j’étais sans solution, Baptiste était costaud de partout ».

Les jeunes à l’honneur

Après cette finale à sens unique, changement de décor ce lundi, à Saint-Jean-Pied-de-Port, au Garat (à 16 heures, lever de rideau : Niang-Guichandut contre Elgar-Iphar). Un trinquet traditionnel qui sera le théâtre de la finale du groupe B entre Jon Saint-Paul et Mickaël Darmendrail. Un choc inédit qui opposera deux jeunes talents.

Pour sa première saison en Élite pro, Jon Saint-Paul, formé à Lau Herri, poursuit sa progression. Âgé de 23 ans, le dépositaire du poste d’arrière a depuis son doublé (par équipes et tête à tête) en amateurs, gagné en maturité : « Après ma défaite face à Bixente Larralde, je me suis accroché pour atteindre un nouvel objectif : la finale du groupe B. Face à Mickaël qui finit bien les points, il faudra que je sois en capacité de le garder loin du mur. »

Répertorié parmi les outsiders du groupe A, Mickaël Darmendrail 25 ans, a dû aussi revoir ses plans. « Forcément déçu de mon début de championnat, j’ai à cœur de rebondir et de boucler la compétition sur la plus haute marche du podium. Le but est de mettre beaucoup d’intensité et d’accélérer le jeu à la moindre occasion. »

Le décor est planté, la partie s’annonce spectaculaire.

Andde Bello
sudouest.fr

Le pottok, denrée rare sur les foires.

Sébastien MagisSébastien Magis est venu présenter 30 chevaux destinés aux loisirs. © Crédit photo : M. B.

La traditionnelle foire aux équidés s’est déroulée, samedi 29 janvier, au fronton d’Espelette, avec moins de pottok que les années passées.

Le froid piquant n’a pas découragé les éleveurs et marchands, présents ce samedi 29 janvier au fronton d’Espelette pour la foire aux pottok. Des éleveurs venus montrer leurs équins, ânes, chevaux lourds et pottok. Ces derniers se font toutefois rares sur les foires, tout comme les shetlands, le cheptel ayant déjà été vendu aux centres équestres dans l’année. Aussitôt proposés à la vente sur les réseaux sociaux et Internet, aussitôt partis pour une nouvelle vie chez des particuliers ou des écoles d’équitation.

Ainsi, la famille Etchegaray, d’Espelette, spécialisée dans le pottok, n’a pas une seule tête à proposer cette année à la foire. Édouard Mericq, négociant, vient chaque année de Toulouse pour vendre ses bêtes. Cette fois, il n’a pu amener que six poulains shetlands. « Les shetlands se revendent bien, il faut qu’ils soient prêts pour être bien travaillés en centres équestres », précise-t-il.

“En train de vider l’Espagne”

Sébastien Magis, fils et petit-fils d’éleveur de pottok à Itxassou, a choisi une voie différente de ses aïeuls. Lui, gère une structure équestre à Saint-Martin-de-Seignanx depuis 2008. Il est également marchand, en plus de la pension de chevaux. « Notre spécialité, c’est le concours de sauts d’obstacles. La semaine dernière, nous étions encore en Espagne pour concourir avec les meilleurs mondiaux. J’en profite pour sélectionner des chevaux afin de les vendre ensuite. On est en train de vider l’Espagne tellement il y a de la demande », remarque-t-il.

Une forte demande et peu d’offres en France, car l’élevage coûte cher. Il a amené ce samedi 30 spécimens, âgés de 3 à 12 ans, majoritairement ibériques, montés et débourrés. Pour lui, la foire, c’est l’occasion de venir rencontrer les professionnels, mais il refuse de vendre pour le commerce de viande. « Mes tarifs sont au-dessus pour éviter ce marché. Tout à l’heure encore, j’ai refusé une vente. À la maison, j’avais un cheval qui avait un problème respiratoire, j’ai proposé de le donner contre bons soins », souffle Sébastien Magis.

Mathilde Bauthier
sudouest.fr