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Pelote basque (main nue) : à Itxassou, les revanchards ont gagné

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Associé cette semaine à Luis Sanchez, Mattin Olçomendy a retrouvé le sourire, mercredi, à Itxassou. © Crédit photo : Archives Bertrand Lapègue 

Vainqueurs face aux paires Inchauspe-Saint-Paul (40-9) et Darmendrail-Guichandut (40-33), les duos Olçomendy-Sanchez et Echeverria-Lambert filent en demi-finales du trophée Atharri

Le trophée Atharri, qui se joue dans la modalité du joko berri (demi-trinquet), a lancé mercredi soir, à Itxassou, la saison des tournois du circuit Esku Pilota. Sur les hauteurs de la cité de la cerise, situé dans un magnifique écrin de verdure, le mur à gauche Atharri, aménagé en joko berri, a vibré de tous ses murs à l’occasion de l’ouverture de la 17e édition. Les deux barrages d’accession aux demi-finales ont souri aux plus costauds.

Auréolé de son titre de champion de France Élite pro par équipes, Jon Saint-Paul n’a pas été en mesure d’enchaîner une nouvelle victoire. Associé au gaucher Alexis Inchauspe, lequel remplaçait au pied levé Peio Larralde, l’arrière formé au club Lau Herri a concédé une lourde défaite face au solide binôme Mattin Olçomendy-Luis Sanchez (7-1, 21-7, 40-9).

Tenant du trophée, le surpuissant Luis Sanchez a encore démontré qu’il était vraiment à son aise sur ce type de kantxa aux larges dimensions. Mattin Olçomendy, parfait dans son rôle d’animateur, a retrouvé le sourire après sa cruelle désillusion, dimanche, au temple de verre bayonnais.

Parfait animateur

À l’évidence, Jon Saint-Paul n’avait pas totalement récupéré de ses efforts colossaux consentis lors de la finale fédérale, 72 heures auparavant. L’autre partie, ardemment disputée celle-là, a souri à Eñaut Echeverria et Ximun Lambert. Les deux athlètes, revanchards après leur élimination prématurée en championnat, avaient bien préparé leur affaire. Suite aux trois premières dizaines musclées, ponctuées de ttantto spectaculaires, ils ont réussi à décrocher les puncheurs Mickaël Darmendrail et Peio Guichandut (40-33).

Andde Bello
sudouest.fr

Un concert hommage à l’ancien chef d’orchestre, Albert Kaempf, né à Itxassou

Albert KaempfAnnie et Fabien Murillo, respectivement présidente et chef d’orchestre de l’Estudiantina de Ciboure, rendront hommage le 6 mai à leur père et grand-père, le passionné de mandoline Albert Kaempf. © Vincent Dewitte

L’Estudiantina de Ciboure célébrera le 6 mai le centenaire de la naissance de son ancien directeur et chef d’orchestre, Albert Kaempf. À la baguette, pour la première fois, son petit-fils, Fabien Murillo.

Plaisir et émotion se mêlent dans la voix de Fabien et Annie Murillo au moment d’annoncer un concert hommage à Albert Kaempf, le vendredi 6 mai, en l’église Saint-Vincent de Ciboure. La toujours présidente et professeure de l’Estudiantina de Ciboure et son tout nouveau chef d’orchestre y mettent d’autant plus de cœur qu’il s’agira ce soir-là d’honorer le centenaire de la naissance de leur père et grand-père, l’ancien directeur, professeur et chef d’orchestre de l’école cibourienne fondée en 1912.

Né en 1921 à Itxassou, Albert Kaempf était tout à la fois professeur d’éducation physique (à Lantabat, Saint-Jean-de-Luz, Guéthary, Ciboure et Souraïde), rugbyman émérite du SJLO (il fut même international à XV et à XIII) et musicien hors pair. Ce passionné de mandoline, amoureux des sérénades, avait repris après-guerre la direction de l’Estudiantina Donibandarrak de Saint-Jean-de-Luz. Il avait ensuite eu à cœur de relancer l’école de musique de Ciboure, en 1958.

Une aventure familiale

Les destinées de celle-ci furent rapidement confiées à sa fille et élève, Annie Murillo, avec une spécialité guitare qui permit notamment à son fils aîné, Patrick Murillo, et Christophe Duverger d’obtenir des médailles d’or du conservatoire de Bayonne. Seule aux commandes de la petite structure associative depuis le retrait de son père, en 1997, l’enseignante bénévole parvint, comme son père le fut autrefois, à transmettre le virus de la mandoline et de la guitare à ses fils, Patrick et Fabien. Le second en a fait sa profession. Le second dirigera pour la première fois l’orchestre de l’Estudiantina ce vendredi 6 mai.

Le petit-fils d’Albert Kaempf et jeune frère de l’ancien chef d’orchestre (de 2010 à 2018) portera à travers cet hommage un héritage plus que centenaire. Sa baguette prolongera surtout le plus grand souhait de son grand-père, « continuer à faire vivre la mandoline, en renouvelant sans cesse son répertoire », souligne le fier descendant.

Comme une conversation

Cette partition spéciale, nommée « Conversation avec Albert Kaempf », a été conçue autour des « œuvres qu’il aimait diriger et qu’il nous faisait jouer, comme s’il les avait lui-même choisies », explique-t-il. Fidèle à ce qu’il était, ce programme doit avant tout permettre aux 35 musiciens de l’orchestre cibourien de « présenter toutes les facettes de l’instrument », complète-t-il.

Fabien Murillo évoque une première partie plus populaire, de Macciochi à Strauss et de Matias Marquez Garcia à Maurice Ravel, « dont il avait des souvenirs quand il était enfant », souligne-t-il. Le second acte sera plus classique, avec notamment un concerto pour 4 violons de Vivaldi, une fugue de Bach pour orgue et l’allegretto de la 7e symphonie de Beethoven ; « son compositeur favori et le dernier morceau qu’il a écouté », annote-t-il.

Décédé en 2013, Albert Kaempf aimait à répéter qu’« il n’y a pas de grande et de petite musique, il y a de la bonne et de la mauvaise musique, et surtout de la musique qui touche le cœur ».

Début du concert à 20 h 30. Participation libre. Plus de renseignements au 06 03 64 39 69.

Vincent Dewitte
sudouest.fr

Place au joko berri à Itxassou

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Sacré dimanche au Moderne, Jon Saint-Paul (en rouge) vise une nouvelle victoire ce mercredi à Itxassou, le village de Baptiste Ducassou (en blanc). © Crédit photo : Bertrand Lapègue

La classique du demi-trinquet débute ce mercredi à Itxassou. Les meilleurs pilotari sont en lice jusqu’au 14 mai, date de l’épilogue du trophée Atharri.

Quelques jours à peine après la finale fédérale disputée dimanche au trinquet Moderne, les pilotari vont prendre la route de la cité de la cerise. Pas de répit pour les cadors, qui vont débuter à Itxassou, au village du malheureux finaliste Baptiste Ducassou, la saison des tournois comptant pour le circuit Esku Pilota.

À tout seigneur tout honneur, c’est Jon Saint-Paul le jeune champion de France, fraîchement sacré au temple de verre bayonnais qui va ouvrir les hostilités ce mercredi soir (19 heures). Initialement prévu, Peio Larralde qui s’est fait poser trois points de suture à la tête dimanche soir, est contraint de renoncer. C’est donc associé à Antton Monce, que Jon Saint-Paul va affronter la paire Mattin Olçomendy-Luis Sanchez. Titré l’an passé en compagnie du gaucher Philippe Bielle, l’arrière de Pampelune est déterminé à réaliser le doublé.

Duel à distance

Le second barrage donnant accès aux demi-finales opposera à 20 h 15, les binômes Mickaël Darmendrail-Peio Guichandut et Eñaut Echeverria-Ximun Lambert. Un choc qui opposera quatre pilotari revanchards. Les vainqueurs de la partie inaugurale de ce mercredi soir, affronteront samedi (18 heures), dans le cadre de la 1re demi-finale, le duo Philippe Bielle-Baptiste Ducassou.

Les autres heureux élus seront confrontés samedi à 19 h 15, à la paire Mathieu Ospital-Andoni Iphar. « Malheureusement nous déplorons le forfait de Peio Larralde qui a subi un choc à la tête lors de la finale fédérale, nécessitant quelques jours de repos. Les équipes sont homogènes, ce qui augure de parties indécises », livre Xan Parachu le président d’Itsasuarrak, club organisateur. Effectivement, on peut s’attendre à une compétition spectaculaire, avec en point d’orgue un duel musclé à distance entre Philippe Bielle et Luis Sanchez, deux grands spécialistes du genre. La finale de la 17e édition du trophée Atharri, sera disputée le samedi 14 mai (17 heures).

Andde Bello
sudouest.fr