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Itxassou, dix hectares de végétation partent en fumée

feu

Les flammes ont illuminé la nuit dans le secteur d’Itxassou. © Crédit photo : Pompiers

Les pompiers sont intervenus sur le Mondarrain peu avant minuit, mardi 28 mars, pour contenir un front de flammes long de 200 mètres

Les sapeurs-pompiers de Cambo-les-Bains et Hasparren ont été envoyés à Itxassou, mardi 28 mars peu avant minuit, pour lutter contre un feu de végétation.

Sur les pentes du Mondarrain, l’incendie grignotait des ronciers sur un front de 200 mètres environ. Jusqu’à 25 soldats du feu ont été engagés dans la nuit. Ils sont venus à bout du sinistre à l’aide de deux camions-citernes et de deux véhicules de soutien. Leur intervention a été compliquée par le dénivelé du terrain. Une dizaine d’hectares a brûlé, au total. Tôt ce matin, des pompiers s’attelaient encore à sécuriser les lieux.

L’origine des flammes demeurait indéterminée, ce mercredi après-midi. L’enquête a été confiée à la gendarmerie d’Ustaritz. L’hypothèse d’un écobuage non déclaré n’est pas exclue. Pas de dégâts matériels, ni de blessés.

Yoann Boffo
sudouest.fr

Après un accident causé à Itxassou, le chauffard qui s’est enfui de l’hôpital de Bayonne condamné.

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L’homme condamné jeudi 2 mars par le tribunal de Bayonne était déjà défavorablement connu de la justice. © Crédit photo : illustration Émilie Drouinaud/ « Sud Ouest »

Un conducteur a été condamné à huit mois de prison ferme, jeudi 2 mars. Il s’est enfui des urgences à Bayonne pour échapper aux dépistages d’alcool et de stupéfiants, après avoir causé un accident à Itxassou.

Sa fuite l’aura conduit derrière les barreaux. Le tribunal de Bayonne a condamné un conducteur à huit mois de prison ferme, jeudi 2 mars, pour conduite sans permis, sans assurance, en état d’ivresse et blessures involontaires.

Le 20 février, cet homme de 34 ans a percuté une voiture arrivant en sens inverse, après avoir dévié de sa voie, à Itxassou. Sa conductrice a été légèrement blessée.

Interpellé à Hasparren

Évacué à l’hôpital pour des examens de contrôle, il a faussé compagnie aux gendarmes une fois aux urgences, afin d’éviter d’avoir à se soumettre aux tests de dépistage d’alcool et de stupéfiants. Ce récidiviste avait été rattrapé chez lui, à Hasparren, lundi 27 février. Le tribunal l’a maintenu en détention.

Yoann Boffo
sudouest.fr

Finale tête à tête : « Je ne réalise pas encore », glisse Luis Sanchez après sa victoire - Pelote (main nue)

finale

Luis Sanchez, heureux à l’issue d’une partie longtemps accrochée. © Crédit photo : Nicolas Mollo/SUD OUEST

Sacré le dimanche 5 mars, l’Espagnol a savouré sans fanfaronner. Il sera en lice pour la compétition par équipe dès la semaine prochaine

Luis Sanchez a levé le poing en finale ce dimanche à Hasparren, au trinquet Berria (40-29), face au sextuple champion fédéral et tenant du titre, Baptiste Ducassou. Il est le premier pilotari d’Hegoalde à coiffer la boïna fédérale. Une joie toute en retenue pour le Pamplonais qui fêtera ses 26 ans le 29 mars prochain et garde bien les pieds sur la kantxa.

Quels sont les sentiments qui prédominent après ce titre si convoité ?

De la joie et aussi beaucoup de fierté de coiffer la boïna du tête à tête, une discipline que j’affectionne tout particulièrement. C’est une réelle récompense pour tout le travail accompli. Je remercie mon entourage et mon équipe qui, depuis le début, a cru en moi. Je ne réalise pas vraiment encore. Je vais sans doute mieux apprécier dans les jours à venir.

Comment vous êtes-vous senti au moment d’aborder cette finale avec l’étiquette de favori ?

Bizarrement, je me suis senti fatigué et pas très en jambes. Ça s’est ressenti sur mon entame où j’ai manqué de précision. J’ai eu des mauvais placements, et j’ai aussi mal touché la pelote. À l’inverse Baptiste est très bien rentré dans la partie.

Malgré un début de partie poussif, l’Espagnol n’a pas paniqué et repris le fil pour l’emporter.

Le déroulement de la rencontre a-t-il été conforme à votre plan de jeu ?

Pas au début. Heureusement je n’ai pas douté et je suis resté concentré. J’ai pu rectifier le tir avant la vingtaine, c’était important. Comme je l’avais imaginé, j’ai privilégié le but à gauche pour ensuite être en mesure de profiter de la deuxième pelote. Je pense que ça a été la clé de la partie.

Au moment du choix des pelotes, vous annonciez que ça se jouerait aussi sur le physique. Verdict ?

Le physique est toujours important. Lorsqu’on arrive dans la dernière dizaine, que la partie est intense et équilibrée, il faut être frais et encore lucide pour faire les bons choix. Je travaille énormément sur ça avec mon préparateur physique José Javier Zabaleta. Sur cette finale ça a été payant.

L’Espagnol va devoir vite basculer sur la compétition par équipe à partir du 12 mars.

 
Que va changer ce titre pour le futur de votre carrière ?

Je pense que cela va me donner de la confiance pour les saisons à venir. Je ne m’enflamme pas pour autant. Je sais d’où je viens et je mesure tout le chemin qu’il a fallu parcourir pour rivaliser avec les meilleurs joueurs. Je sais que rien n’est acquis, je vais continuer à travailler, j’ai encore une belle marge de progression.

Vous n’avez pas trop de temps pour savourer. Le championnat par équipes débute la semaine prochaine. C’est perturbant ou excitant ?

Je vais me reposer quelques jours et rapidement me tourner vers la compétition en deux à deux. Je suis content de jouer avec Eneko Maiz avec qui j’évolue en sélection Espagnole. Le tournoi est relevé, on sera une équipe d’Hegoalde humble mais ambitieuse. Quand je m’engage dans une compétition, c’est toujours avec l’objectif d’aller au bout.

Andde Bello
sudouest.fr