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Itxassou, une pollution au fer colore la Nive en orange

nive fer
Hier, à Itxassou, la Nive a été colorée en orange à cause d’un lâcher d’eau au niveau d’une mine de fer. © Crédit photo : Facebook Isabelle Lartéguy  

Jeudi 28 avril, un lâcher d’eau au niveau des mines de fer a eu lieu au Pas de Roland, à Itxassou, entraînant une pollution de la Nive.

Les sapeurs-pompiers ont été appelés à intervenir, jeudi 28 avril, vers 18 heures après plusieurs signalements, notamment des pêcheurs, au niveau du Pas de Roland, à Itxassou : une pollution a eu lieu au niveau de la Nive, la colorant en orange.

La police de l’environnement ainsi qu’une personne de la commune d’Itxassou ont procédé à une reconnaissance : il a été confirmé qu’un lâcher d’eau au niveau de la mine de pyrite de fer, qui servait autrefois à fabriquer de l’acide sulfurique à Itxassou, avait eu lieu.

“Nous sommes allés au niveau de cette ancienne mine, rapporte Nicole Etxamendi, première adjointe au maire d’Itxassou. Nous avons constaté qu’il y aurait eu un éboulement à l’intérieur, ce qui aurait provoqué une sortie d’eau brutale, et ce qui explique cette eau ferrugineuse à l’odeur soufrée.”

Le réseau d’eau alimentant Bayonne remplacé

Le captage du Laxia alimentant Itxassou, Cambo, et une partie de la ville de Bayonne en eau potable a été isolé et remplacé par un réseau parallèle. L’Agence régionale de santé a également été informée.

Il s’avère qu’il pourrait y avoir des particules de fer au fond du lit de la rivière, mais les secours n’ont aucun moyen de les retirer. “Personne n’était inquiet, hier soir, en quittant le site, ajoute Nicole Etxamendi. J’y suis passée ce matin et l’eau s’était d’ailleurs éclaircie. Le plus problématique, ce sont les dépôts dans le fond de la rivière, ce qui peut créer une oxygénation difficile si il y a peu de courant.”

Sophie Serhani
sudouest.fr

Itxassou, elles sensibilisent le public sur la place de l’autisme dans la société

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Marion Cantalejo (en vert) et le groupe des éducatrices d’Etcharry s’engagent pour aider et informer sur l’autisme. © Crédit photo : Pierre-Alexandre Carré

L’association Un nouveau regard souhaite créer une école spécialisée ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les adultes autistes.

Samedi 23 avril, la journée de l’autisme était organisée à la salle Sanoki d’Itxassou. L’association Un nouveau regard, présidée par Geneviève Machicote, est porteuse d’un projet novateur. Il pourrait aider les enfants et les adultes atteints de ce handicap.

Accompagnée de Marion Cantalejo, vice-présidente et mère d’un enfant autiste nommé Diego, elle souhaite créer une école spécialisée ainsi qu’un lieu d’hébergement pour les adultes. Depuis 2017, le centre « La Nive » serait le lieu qui répondrait le mieux à leurs besoins (locaux dédiés aux ateliers, un vaste terrain pour les jeux).

Inspiré du modèle belge, l’établissement permettrait également un suivi global en présence d’éducateurs spécialisés, d’ergothérapeutes, d’orthophonistes. Il s’agirait d’une première en France. En août 2020, une réunion publique attirait même 120 personnes soulevant alors l’espoir d’une concrétisation. Est-ce toujours le cas deux ans plus tard ?

Projet de centre retardé

La crise sanitaire a contraint au report de décisions capitales y compris pour l’association. « Cette période Covid a été dure. Tous les politiques adhèrent à notre projet qui est parfaitement ficelé financièrement et structurellement. Or, l’Agence régionale de santé ne nous accorde pas son agrément qui est essentiel pour débuter quoi que ce soit », indique Marion Cantalejo.

Heureusement, la vice-présidente ne se sépare jamais de son sourire : « Il est hors de question que l’on renonce car je sais ce dont mon fils a besoin. Ce sont des enfants très intelligents qui doivent évoluer dans un environnement calme », ajoute-t-elle.

Dans la salle, différentes activités (parcours sensoriel, médiation animale, massages adaptés, tente sensorielle, club théâtre, activités manuelles) étaient proposées sous le regard des étudiantes éducatrices du centre de formation d’Etcharry. Elles doivent valider quatre modules pour être diplômées.

Sur les réseaux sociaux, le groupe des « vraies héroïnes » veut partager des connaissances sur ce trouble qui touche majoritairement les hommes.

Contact : @lesvraiesheroines (Instagram) et sur : www.unnouveauregard.com

Pierre-Alexandre Carré
sudouest.fr

Itxassou, des déclics et défis écologiques pour la planète à la salle Sanoki

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Les familles participantes lors de la soirée de clôture du défi déclic écologique à Itxassou. © Crédit photo : Laurence Elicetche

Samedi 9 avril, la 6e édition du Défi Déclics énergie-eau Pays basque a livré son verdict à la salle Sanoki d’Itxassou. Cette soirée, soutenue par la Communauté d’agglomération Pays basque et animée par deux membres du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Pays basque et littoral basque, a mis en lumière ce défi. Débuté en novembre dernier, il permet d’accompagner près d’une cinquantaine de foyers à réduire leurs consommations d’eau et d’énergie et d’informer les écoles sur les écogestes à adopter.

Ainsi, Laurence Goyeneche (CPIE Pays basque) et Laurence Elicetche (CPIE littoral basque) présentaient, devant des élus et techniciens de la CAPB et une vingtaine de foyers participants, les premiers résultats. Sur le plan énergétique, les chiffres indiquent une économie de 1 663,33 kWh en moyenne par foyer au niveau du Pays basque. Les familles Garbolino (-39,65 %) ; Irigaray (-48,45 %) ; Dupuy (-49,92 %) s'installent sur les trois premières marches du podium. Par la suite, le bilan de l’eau montre une économie de 17 m³ en moyenne par foyer (soit 1 287 bains évités) où les familles Olaizola (-30,84 %), Duhau (-32,20 %) et Jarrie (-38,39 %) sont également récompensées.

sudouest.fr