• L'église Saint Fructueux
  • Le Pas de Roland
  • L'Artzamendi et le Mondarrain
  • La vallée des vautours
  • Vue depuis le Mondarrain
  • Les cerisiers en fleurs

Sophia contre la leucémie

 

Sophia est une petite fille d'à peine 2 ans qui depuis 6 mois se bat avec beaucoup de courage contre une Leucémie aiguë lymphoblastique de type B.

Sa famille, ses parents et ses 2 grands frères de 7 ans et 5 ans, vivent à Itxassou au Pays Basque.

Hospitalisée sur Bordeaux, elle enchaîne les chimiothérapies, malheureusement sa leucémie est résistante et elle doit poursuivre un nouveau traitement par thérapie génique sur Paris, où elle restera hospitalisée minimum 2 mois.

Ses parents qui se relayent auprès d'elle sur Bordeaux vont devoir faire des allers-retours entre Paris et le Pays Basque, ce qui représente une organisation plus lourde.

Nous faisons appel à votre générosité afin de les aider et les soutenir dans cette douloureuse épreuve !

 

En cliquant sur le lien ci-dessous, vous pouvez directement participer à cette cagnotte:

Je participe !!!

 

  • Chacun participe du montant qu'il souhaite.
  • Tous les paiements sont sécurisés.

Envie de nous aider à récolter plus de dons ? Partagez cette cagnotte !

Merci à tous !

 

Roger Gamoy laisse la place de maire

 

 

Roger Gamoy a œuvré avec les maires voisins d’Errobi. Photo J. M.

Roger Gamoy, qui fêtera ses 79 ans début janvier, a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat de maire sur la commune d’Itxassou. Élu depuis 1983, deux mandats en tant que conseiller municipal, un mandat d’adjoint en compagnie de Pierre Iharour, il a poursuivi avec trois mandats de maire du village. Il a la satisfaction d’avoir été élu à chaque fois, au premier tour.

Durant ses différents mandats, il a eu l’opportunité de mener à bien différents projets. L’ancien hôtel Artzamendi est devenu l’espace d’évocation du village Ateka, avec l’installation d’un commerce, de six logements à l’étage et le développement de la salle Sanoki.

L’ancienne mairie abrite trois logements à loyer modéré, un local à destination du Centre communal d’action sociale (CCAS) ainsi qu’un local associatif. L’achat de la maison Harretxea a permis le développement d’un local commercial et de deusx logements avec un vaste parking en plein bourg. D’autres réalisations ont vu le jour. Du foncier a été acquis pour le développement d’un lotissement communal proposant 16 terrains, dont huit logements sociaux destinés à la location. Le programme Errementa a également développé du logement social.

La création de la crèche

L’extension de l’école publique et l’acquisition d’une parcelle de terrain dans ce périmètre pour la construction de l’ikastola et la réalisation à venir d’une salle polyvalente avec le déplacement de la bibliothèque sont un plus pour les enfants. L’acquisition de la propriété Leku Ona a permis la création de la crèche près du Conservatoire de la cerise. La rénovation du gaztetxe Goxoki et l’amélioration des salles de classe de la Gau Eskola ont été réalisées.

Le développement de la zone artisanale Errobi 2, un effort en termes de développement économique, des travaux de voirie, l’entrée du village, l’aménagement de la rue principale et le fronton constituent un ensemble attrayant.

Cependant, Roger Gamoy pointe le « raté » de l’opération de l’achat du trinquet, l’échec d’un projet qui allait dans le sens du bien commun et de la tradition.

Joseph Maya
www.sudouest.fr

 

La truffe basque fait son nid

 

 

Argitxu Beyrie, agricultrice du côté de Saint-Martin-d’Arrossa, plantera d’ici au mois de janvier des noisetiers
sous lesquels elle espère récolter le précieux « diamant noir ». PHOTO BERTRAND LAPÈGUE

D’ici le début de l’année, Argitxu Beyrie aura planté la première truffière du Pays basque sur les hauteurs de Saint-Martin-d’Arrossa

La parcelle se situe quelque part sur les pentes qui entourent Saint-Martin-d’Arrossa. Argitxu Beyrie reste volontairement floue. ; Pas question de dévoiler l’emplacement de sa future truffière. « On sait qu’il y a énormément de vols », justifie- t-elle. L’agricultrice raconte que dans les régions trufficoles, les pillards débarquent sur les plantations en pleine nuit et raflent tout. Mère de deux enfants, elle cultive l’espoir que ces petits-là aussi « grandissent tranquillement ». D’autant que sa démarche revêt un aspect expérimental. Jamais paysan du Pays basque ne s’était aventuré dans cette culture réputée capricieuse et exigeante. Car le « diamant noir », qui se vend entre 800 et 1 000 euros le kilo, est lunatique. Parfois il pointe son nez, parfois pas. Pour tenter de réduire la part du hasard, Argitxu Beyrie s’est formée en Bourgogne et dans le Lot. « L’idée était de comparer ce qu’il se fait dans régions très différentes, car nous allons devoir développer une méthode bien à nous, propre à notre terroir », explique-telle. La native d’Itxassou n’attend plus que les résultats des dernières analyses de sol pour se mettre à l’ouvrage. Les premiers arbres seront mis en terre avant janvier. « Nous commencerons par des noisetiers », précise l’exploitante. Plus tard, elle plantera des chênes et des charmes pour atteindre les 250 pieds.

Les premières dans quatre ans

« Si nous débutons par des noisetiers, c’est parce que les champignons les aiment bien, reprend-elle. Ils donnent plus rapidement que d’autres essences. » « Plus rapidement », façon de parler. Si la floraison se déroule comme prévu, les premières truffes pourront être ramassées dans quatre ans. Sachant que ce n’est qu’au bout d’une décennie que les feuillus produisent à plein régime. « Heureusement qu’à côté de ça, ont est aussi apiculteurs et safraniers », relève avec malice la quadragénaire. Elle n’en n’est pas à son premier défi. L’histoire de sa truffière, est celle d’une reconversion. Argitxu Beyrie et son compagnon ont acheté cette vieille ferme, sur les hauteurs d’Arrosa, en 2016. Ils y produisent du miel et du safran. « Comme nous n’avions pas de terre, nous cherchions des projets qui ne demandent pas trop de surface. » Avant cela, le couple vivait d’archéologie. Il se déplaçait partout en France pour mener des fouilles sur de gros chantiers autoroutiers. « Mais on s’est un peu lassés de cette archéologie-là », reconnaît Argitxu.

 20 centimètres sous terre

 Aujourd’hui, c’est vers un autre univers sous-terrain qu’elle se tourne. « On essaye de faire pousser quelque chose qu’on ne voit pas. C’est un peu magique… » La technique consiste à préparer les racines avant de les planter. On dit qu’on les « mycorhize ». Un travail effectué par une vingtaine de pépinières assermentées en France. Il faut ensuite travailler la terre mais aussi la taille de l’arbre. Pour la récolte, Argitxu Beyrie pourra compter sur le flair de José Luis, un Lagotto romagnolo de deux ans. Cette drôle de boule de poils bouclés est spécialement dressée pour repérer une truffe à 20 centimètres sous terre. L’agricultrice répète avec lui les mêmes exercices, inlassablement. Elle cache un coton imbibé d’huile truffée sous un tapis, puis dans le jardin… « Cherche ! », lance Argitxu. José Luis arrête de gigoter. Il plante son museau dans l’herbe et pointe sa queue vers le ciel comme une antenne. « Quand il a trouvé, il gratte et il attend sa biscotte », décrit l’agricultrice, pas peu fière de son « associé ». « On dit qu’il “cave” », préciset- elle. Combien pèsera sa première récolte ? C’est la grande inconnue. « Je n’en ai aucune idée, mais en même temps, dans le métier, ça ne se demande pas », sourit-elle. Cependant, un signe peut dire si la cueillette sera fructueuse ou pas. L’apparition d’un cercle brûlé autour du tronc de l’arbre, au cours de la troisième année, annonce une bonne nouvelle. « Pour que les mauvaises herbes ne lui volent pas son eau, la truffe dégage une sorte d’herbicide naturel », s’émerveille là-bas navarraise. « C’est un peu magique, je vous le dis. »

Pantxika Delobel
sudouest.fr