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Nouvelle Aquitaine: Les collectivités contre un projet de recherche de mines d'or

ENVIRONNEMENT Après les associations, ce sont les collectivités qui s'élèvent contre un projet de recherche de mines d'or dans les Pyrénées-Atlantiques, qui serait désastreux pour l'environnement...

 
Coulée d'or — SUDMINE

La Région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d'Agglomération Pays Basque se sont officiellement prononcées contre un projet de demande de permis de recherche de mines d'or dans onze communes des Pyrénées-Atlantiques, dans le cadre d'une consultation publique achevée vendredi. Plusieurs associations étaient déjà monté au créneau contre ce projet.

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Le Conseil régional a adopté à l'unanimité une motion contre l'autorisation de permis exclusifs de recherche de minerais et l'exploitation minière. A l'initiative de la motion, le groupe écologiste a dénoncé « l'impact désastreux de ce type de projet industriel sur la santé publique et l'environnement », ainsi que la « menace qu'il représente pour l'économie locale et l'agriculture. »

La collectivité entend défendre la richesse patrimoniale de la zone

Le conseil exécutif de la Communauté d'Agglomération Pays Basque, nouvelle collectivité à l'échelle de cette entité historique, a validé à l'unanimité le principe d'une intervention de son président, le maire UDI de Bayonne Jean-René Etchegaray, dans le cadre de la consultation publique pour contester le projet. La collectivité entend défendre la « richesse patrimoniale » de la zone et son économie.

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La demande de ce « permis exclusif de recherche », demandé pour une période de trois ans sur une superficie de 126 km2, a été déposée par la société Sudmine auprès de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) en avril 2015.

Les zones de production du piment d'Espelette ou du fromage Ossau-Iraty touchées

Il touche onze communes du Pays Basque et notamment les zones de production AOC (appellation d'origine contrôlée) du piment d'Espelette, du fromage Ossau-Iraty, du porc Kintoa, et la zone de production des cerises noires d'Itxassou.

La demande a fait l'objet d'une consultation publique ouverte du 30 janvier au 17 février auprès des habitants des onze communes concernées.

Le 11 février, près d'un millier de personnes avaient manifesté à Espelette contre cette demande de permis de recherche, invoquant les dangers pour le thermalisme, l'agriculture et l'activité économique locale en général.

 

Source: 20minutes.fr

Une randonneuse encerclée par des vautours dans les Pyrénées

FAITS DIVERS La jeune femme s’est approchée du groupe d’oiseaux…

C.A.

 
 
Un vautour fauve dans le ciel du Parc national des Cévennes. — J. Lecquyer/BNT/SIPA

On imagine sa frayeur. Fin juin, Bérénice, une Nantaise de 27 ans, a croisé le chemin d’une quarantaine de vautours alors qu’elle randonnait sur le GR10 dans les Pyrénées, rapporte Sud-OuestLa rencontre a eu lieu à proximité du col des Veaux, sur la commune d’Itxassou, à la frontière entre la France et l’Espagne.

Les oiseaux à moins de deux mètres

La jeune femme a expliqué qu’une quarantaine d’oiseaux se nourrissait d’une carcasse de cheval quand elle les a effrayés en s’approchant. Les charognards se sont alors envolés avant de l’encercler et de l’obliger à accélérer le pas. La jeune femme a expliqué à Sud-Ouest que l’épisode avait duré « une vingtaine de minutes » et que les oiseaux volaient au-dessus d’elle « à moins de deux mètres ».

La jeune femme aurait-elle pu être blessée par l’attaque d’un vautour ? Non à en croire, Didier Peyrusqué. Interrogé par Ouest-France ce lundi, le spécialiste des vautours explique que le vautour « est un nécrophage » et ne s’attaque donc qu’aux bêtes mortes, nombreuses dans cette région d’élevage. L’an dernier, le corps d’une jeune randonneuse décédée dans une chute avait été dévoré par des vautours.

 

Source: 20minutes.fr