Nikolas Regerat a passé le commandement du centre de secours d’Anglet
Nikolas Regerat a passé le commandement du centre de secours d’Anglet au capitaine Stéphane Boivinet. © Crédit photo : Émilie Drouinaud / SO
Un nouveau commandant pour les sapeurs-pompiers d’Anglet
Nikolas Regerat a passé le commandement du centre de secours d’Anglet, le plus important du Pays basque, au capitaine Stéphane Boivinet, ce vendredi 20 septembre
L’instant est empreint de solennité. Une centaine de pompiers au garde à vous dans la cour du centre de secours d’Anglet. Les notes de la fanfare du 1er RPIMa. La gravité des autorités politiques et administratives. Ce vendredi 20 septembre, sous la lumière orangée de la fin d’après-midi, Nikolas Regerat a remis le drapeau du centre au capitaine Stéphane Boivinet. Avec lui, l’actuel patron des pompiers d’Hendaye reçoit le commandement.
À l’heure de la retraite, la symbolique n’a pas éclipsé l’humanité de Nikolas Regerat. « Je me suis éclaté pendant quarante ans », a-t-il humblement confié à l’assemblée. « J’aurais pu continuer. Ce que je voulais faire, depuis toujours, c’était pompier. Je suis pompier. » Le désormais ex-commandant a profité de l’instant pour appeler à la défense des services publics et de leurs moyens. « Ils mettent du lien entre nous tous. »
Centre de référence
Nikolas Regerat a effectué la quasi-totalité de sa carrière au Pays basque. D’abord volontaire, puis professionnel. Il intègre la caserne d’Hendaye en 1988, avant d’en prendre le commandement en 2003. À partir de 2010, il se consacre à la gestion des risques et à la prévention pour le groupement.
Le capitaine Stéphane Boivinet était jusqu’ici le chef du centre de secours d’Hendaye. Émilie Drouinaud / SO
Son arrivée à la tête du centre de secours d’Anglet le place haut dans la hiérarchie des pompiers du Pays basque. « Vous laissez au capitaine Stéphane Boivinet une magnifique unité opérationnelle », a salué le colonel Alain Boulou. Le directeur du Sdis 64 a loué les « qualités managériales et opérationnelles singulières, liées à son passé dans les forces de l’ordre », du nouveau commandant.
Il prend la tête d’une unité forte de 230 pompiers professionnels et volontaires. Centre de référence au Pays basque, Anglet est appelé en premier pour intervenir dans 13 communes du nord de la Côte basque, représentant plus de 170 000 habitants. Les pompiers enregistrant près de 12 000 interventions annuelles, soit plus de 20 % de l’activité départementale.
Yoann Boffo
sudouest.fr
Le sculpteur Régis Pochelu dévoile sa nouvelle œuvre d’art à Itxassou
La sculpture imaginée par Régis Pochelu est une ode à la nature. Elle est installée de manière pérenne à Sanoki. © Crédit photo : Régis Pochelu
Samedi 14 septembre, une sculpture originale de l’artiste Régis Pochelu a été inaugurée près de la salle Sanoki. Rencontre avec l’artiste
Comment êtes-vous arrivé à Itxassou ?
Itxassou a toujours fait partie de mon environnement immédiat. Depuis vingt-huit ans, en tant que proche voisin et ancien musicien de bal, Errobiko Festibala a rythmé mes étés. Je souhaitais partager un festival de musique en tant que sculpteur, sans savoir quand, où, ni comment. Nos routes se sont croisées et ce fut une évidence : ce sera pendant le prochain festival…
« Bestelaka » ou Métamorphose est une appellation bien abstraite non ?
L’abstraction est la définition première de l’art basque. Elle incarne mes racines, le socle de mon parcours artistique. Installer une œuvre publique, soutenue par la municipalité, n’est pas un acte anodin, c’est une responsabilité et une chance. Il n’était pas question d’imposer un élément nouveau dans le paysage, sans présentation. Lors d’une réunion publique en mai, les habitants ont été conviés pour indiquer les thèmes qu’ils souhaitaient voir. « Bestelaka / Métamorphose » en est le résultat, en lien avec le thème du festival. À sa base, des cubes : le carré symbolise la stabilité, c’est le symbole primitif de la Terre. En haut, une sphère, symbole du cosmos, absolu de vie. L’ensemble cube-sphère représente la Totalité, le créé et l’incréé.
Pourquoi cette sculpture est-elle installée sur l’esplanade de Sanoki, à deux pas de la place du fronton ?
Quel plus bel écrin pour accueillir cette sculpture de grès du Baztan ? Cette roche environnante compose de 75 à 85 % cette partie des Pyrénées. Elle a été installée précisément sur un croisement d’énergie tellurique, pour que celle-ci puisse diffuser toute l’énergie bienfaisante contenue dans ses entrailles. À l’image de nos anciens qui savaient détecter ces lieux, j’ai été formé au maniement des baguettes de sourcier pour découvrir les lieux exacts d’implantation et reprendre cette pratique de la pierre dressée.
Pierre-Alexandre Carré
sudouest.fr
Si Garagar et le café d’orge en terre basque m’étaient contés à Itxassou
Leslie Veisse de Garagar aimerait aussi plus tard proposer des ateliers découvertes en son atelier
Rencontrée sur un marché, Leslie Veisse a accepté une interview dans son atelier de torréfaction à Itxassou. Son activité est de torréfier non pas du café, mais de l’orge. Italienne d’origine, elle renoue ainsi avec ses racines. Si, en Italie, le café d’orge côtoie le classique café de façon usuelle, ce n’est pas le cas ici.
Sa démarche est le fruit d’une reconversion professionnelle. Dans le cadre du dispositif Entreprendre en 64, elle a été accompagnée par les associations Atelier Lan Berri et Andere Nahia. La Communauté d’agglomération Pays basque a validé son projet et permis son installation dans la pépinière d’entreprises Habia basée à Itxassou. Elle a alors investi dans une machine à torréfier confectionnée en Italie.
Boisson alternative au café
La jeune responsable d’entreprise explique ainsi sa motivation : « En créant Garagar Torréfaction, je souhaitais remettre au goût du jour cette boisson alternative au café car c’est un produit local, riche en goût et issu de l’agriculture paysanne ». Son mode de production est respectueux de l’environnement dans la mesure où la matière première, l’orge issue de l’agriculture biologique, provient de l’exploitation de Gillen Etcheberry basé à Béhasque-Lapiste.
Au travers de sa démarche, Leslie souhaite faire découvrir aux palais et fines bouches basques une boisson savoureuse et 100 % basque. Son produit d’appel est un paquet de café d’orge moulu de 250 grammes que la créatrice vend sur les marchés. On peut à ce jour la rencontrer sur Itxassou et Urrugne, mais la jeune torréfactrice de 35 ans aimerait aussi distribuer ses produits dans les épiceries et restaurants. Elle souhaite aussi étoffer sa gamme et proposer du sarrasin grillé en infusion. Pour son projet, elle a suivi une formation auprès de Vincent Ballot, le premier torréfacteur promu meilleur ouvrier de France.
Le site web vient en cette fin de mois d’août d’être créé : www.garagar.com
Tél. 05 64 11 11 24 pour des rendez-vous en atelier ou des renseignements complémentaires.
Belxa
sudouest.fr